Au CS Constantine, on n’est pas encore sorti de l’auberge. Les litiges financiers de ce club avec ses anciens joueurs étrangers n’en finissent pas.
À la fin du mois d’août dernier, afin de lever l’interdiction de recrutement imposée par la FIFA au CSC et qualifier ses nouvelles recrues, la FAF avait signé un écrit s’engageant officiellement à payer le joueur soudanais Charaf Eddine Shiboub (4 milliards de centimes).
Or, presque deux mois après, la FAF n’a toujours pas effectué le virement. Du coup, les avocats de Chiboub menacent, via une lettre adressée récemment à la FAF, de recourir de nouveau à la FIFA pour réactiver la sanction d’interdiction de recrutement à l’occasion du prochain mercato hivernal.
Mais la question qui se pose actuellement est la suivante : Pourquoi donc la FAF, dont le président Djahid Zfizef est proche du CSC, s’engage à payer des sommes faramineuses avant de se rétracter ? Pour rappel, le 4 janvier 2022 la Chambre de résolution des litiges de la FIFA avait donné gain de cause à l’ex-joueur soudanais du CSC, Sharaf Eldin Shiboub. La FIFA avait sommé la direction du CSC de payer une indemnité de près de 4 milliards de centimes.
Récemment, et dans une déclaration à la télévision publique, le président de la FAF avait déploré les nombreuses affaires impliquant les clubs algériens à la FIFA. Des affaires nées de l’incapacité de ces clubs d’honorer leurs engagements envers leurs joueurs et entraîneurs étrangers, qui n’hésitent pas à saisir la première instance footballistique internationale pour faire valoir leurs droits.
À l’arrivée, c’est la FAF qui se retrouve souvent dans l’obligation de se substituer aux clubs concernés. Une situation qui a fini par courroucer son premier responsable qui a reconnu lui-même que désormais la situation financière de son instance ne permet plus de venir aux secours des clubs et corriger leurs bévues qui coûtent chaque saison des milliards de centimes qui partent en fumée.