Depuis que Ismael Bennacer a repris l’entrainement collectif avec l’AC Milan, il y a quelques jours, et ce, pour la première fois depuis plusieurs mois, tout le monde en Algérie nourrit l’espoir de voir ce milieu de terrain réintégrer les rangs de la sélection nationale dès la prochaine CAN, dont le coup d’envoi sera donné le 13 janvier en Côte d’Ivoire.
Une éventualité qui taraude les esprits des dirigeants du club milanais, dont leur souhait majeur est bien sûr de voir l’entraineur national, Djamel Belmadi, ne pas faire appel à Bennacer et le laisser à la disposition de la formation italienne.
Les Milanais savent toutefois qu’ils n’ont aucun pouvoir de décision pour empêcher leur joueur de rejoindre les Verts pour la CAN. Mais ils peuvent entretenir l’espoir de voir Bennacer rester en club si le coach national, Djamel Belmadi, décide de ne pas le compter parmi son effectif.
C’est une décision qui pourrait être effective, car dans son poste, Belmadi a l’embarras du choix pour le remplacer. En disposant de Nabil Bentaleb, Ramiz Zerrouki, Sofiane Feghouli et Abdelli, qui continue d’impressionner à Angers affichant clairement ses ambitions de reprendre sa place en sélection et pourquoi pas participer à sa première CAN.
Une chose est sûre : le sélectionneur national, qui apprécie énormément Bennacer, ne se privera certainement pas de ses services dans les stades ivoiriens s’il juge que le joueur, qui vient de fêter son 26e anniversaire, est en possession de tous ses moyens au moment où il va arrêter la liste des 27 joueurs concernés par le rendez-vous footballistique continental.
Selon la presse italienne, l’entraîneur Stefano Pioli, qui est impatient de revoir son joueur algérien renouer avec la compétition, a déjà fait appel à sa direction pour demander au sélectionneur national, Djamel Belmadi de ne pas retenir le milieu de terrain en vue de la CAN.
Le coach national, lui, s’est déjà prononcé sur le sujet lors de ses dernières déclarations à la presse. «S’il est là à la CAN, nous en serions ravis, mais on part du principe qu’il a eu une blessure importante, qu’il manque de condition physique. Nous ne nous faisons pas d’illusions, et s’il est là, on aura cette réflexion. Ismaël a eu une blessure grave et rare à son âge. Ce n’est pas comme une rupture des ligaments, qui a un protocole que l’on connaît bien.
La sienne est différente, complexe. J’ai eu ça aussi, j’en parle d’expérience, on ne peut pas fixer de date de retour. Ni son entraîneur au Milan AC ni moi ne pouvons le savoir. On le verra peut-être jouer en décembre, mais on ne sait pas ! À chaque jour suffit sa peine. Il reviendra quand il reviendra, nous ne nous précipitons pas son retour », a ainsi expliqué prudemment le sélectionneur des Verts.