Tout le monde avait pensé que la séparation à l’amiable entre Djamel Belmadi et la FAF allait être une simple formalité, surtout que le concerné lui-même avait annoncé à ses joueurs, à l’issue du match face à la Mauritanie, avoir décidé de quitter le navire.
Mais voilà que cette séparation n’est toujours pas actée, du moins pas au moment où nous écrivons ces lignes. Pis, elle tend à devenir une véritable affaire, car entre Belmadi et le président de la FAF, Walid Sadi, on se dirige tout simplement vers le clash.
Mais pourquoi le désormais ex-coach national, qui avait pourtant trouvé un accord avec Sadi pour résilier son contrat au lendemain de l’élimination des Verts dès le premier tour de la CAN, a fait volte face dès qu’il est rentré à Alger ?
C’est la question taraude les observateurs, sachant que tout indiquait qu’après son troisième échec de rang en l’espace de deux années, Belmadi allait partir en silence. Selon nos informations recueillies de cercles proches de la première instance footballistique nationale, l’ancien joueur de l’O Marseille et de Manchester City aurait eu vent qu’il a été trahi par Sadi.
À ce dernier, il reproche même d’être entré en contact avec le technicien français Hervé Renard avant même le rendez-vous continental ivoirien.
Ces informations que Belmadi a pu avoir auprès de son entourage proche, l’ont choqué, non sans crier à la trahison, car il n’avait jamais pensé que le nouveau patron de la FAF ait une telle attitude alors qu’il n’a cessé de lui afficher son soutien depuis son arrivée aux commandes du football algérien.
Ce n’est pas tout, puisque Belmadi reproche aussi à l’ancien bras droit de Mohamed Raouraoua, avec lequel le coach national n’est pas en odeur de sainteté, s’être précipité pour annoncer la résiliation du contrat avec lui sur son compte officiel sur les réseaux sociaux, avant même que cette opération soit concrétisée réellement.
Pour toutes ces raisons, Belmadi a choisi de prendre sa revanche à sa manière, en se montrant ‘’gourmand’’ dans les négociations qu’il a enclenchées avec le patron de la FAF depuis jeudi dernier, profitant des clauses de l’avenant qu’il a ajoutée son contrat en ‘’béton’’ qu’il a prolongée en décembre 2022, soit la même année lorsqu’il a subi de gros revers dans la CAN camerounaise et les barrages qualificatifs au Mondial.