Le capitaine de la sélection algérienne, Riyad Mahrez, est en train de finir une année 2024 des plus cauchemardesques avec la sélection nationale. Jamais d’ailleurs l’actuel joueur d’Al-Ahly de Djeddah n’a eu des statistiques aussi négatives avec les Verts, et ce, depuis sa première sélection peu avant le Mondial-2014 au Brésil sous la houlette de l’ancien sélectionneur national, Vahid Halilhodzic.
En effet, avant un dernier match de l’équipe nationale pour le compte de l’année 2024 qu’elle va jouer demain face au Libéria au stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi Ouzou, l’ancienne star de Manchester City n’a pas réussi à débloquer son compteur tout au long des matchs des Fennecs depuis le début de cette année.
Outre le fait d’être resté muet, Mahrez n’a comptabilisé aucune passe décisive, dans un fait inédit pour le joueur de 33 ans, auteur de 31 buts en 98 matchs avec l’équipe nationale.
Il faut dire que cette année 2024 avait mal commencé pour Mahrez qui a été montré du doigt lors de l’élimination prématurée du ‘’Club Algérie’’ dans la phase finale de la coupe d’Afrique des nations tenue en janvier dernier en Côte d’Ivoire.
On se rappelle, que l’ancien joueur de Leicester City avait été sévèrement critiqué à cause de son rendement lors des deux premiers matchs contre l’Angola et le Burkina, conduisant l’ex-sélectionneur national, Djamel Belmadi, à le mettre sur le banc à l’occasion de la troisième et dernière sortie de la phase des poules dans un match pourtant décisif face à la Mauritanie.
Le cauchemar vécu par Mahrez lors de cette fête footballistique continentale l’avait contraint à songer à la retraite internationale, avant qu’il ne revienne à de meilleurs sentiments et réintègre les rangs de la sélection nationale en septembre dernier après avoir raté les deux premiers stages sous l’ère de Vladimir Petkovic en mars et juin.
Cependant, au moment où tout le monde s’attendait à ce que Mahrez prend une revanche sur ses détracteurs, il n’a jusque-là rendu aucune copie intéressante dans toutes les rencontres auxquelles il a été aligné d’entrée. Sa prestation à Malabo contre la Guinée équatoriale, et ce, pour son 98e match sous les couleurs nationales, l’a enfoncé davantage, vu qu’il était encore une fois transparent.