Saïd Benrahma, l’ailier de l’équipe nationale algérienne, fait l’objet de vives critiques de la part des supporters des « Fennecs », allant jusqu’à réclamer sa retraite internationale.
Le sociétaire du club saoudien Al-Néom a livré une performance décevante lors du dernier match amical, perdu par l’Algérie contre la Suède sur le score de 3-4.
Ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, Benrahma joue avec l’équipe nationale algérienne depuis 2015.
Il a fait ses débuts lors d’un match amical contre le Sénégal, où il était entré en jeu à la place de Sofiane Feghouli. Mais pourquoi l’ancien joueur de West Ham est devenu indésirable ?
À 29 ans, l’ailier n’a contribué qu’à 6 buts en 38 matchs, toutes compétitions confondues. Cela équivaut à une contribution (but ou passe décisive) toutes les 291 minutes, un chiffre très faible pour un joueur offensif.
Benrahma s’est particulièrement distingué par son absence d’impact lors des grands matchs, à l’inverse de son concurrent direct Youcef Belaïli, qui a été impliqué dans 37 buts (buts et passes) en 56 matchs.
Aussi, aux yeux de ses détracteurs, Benrahma n’a pas affiché une grande combativité lors de la plupart de ses apparitions sous le maillot algérien ces dernières années.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour les supporters fut une scène où il plaisantait avec Riyad Mahrez sur le banc de touche, alors que l’Algérie était menée face à la Suède.
Cette attitude a été perçue comme un manque de sérieux, et les supporters peinent à comprendre pourquoi ses performances en club sont bien meilleures que celles avec les « Verts ».
Ce n’est pas tout, la popularité de Saïd Benrahma a chuté brutalement après son départ de l’Olympique Lyonnais lors du mercato hivernal.
Il a décidé de rejoindre le club saoudien de Néom, qui évoluait alors en deuxième division. Ce transfert a été mal perçu, beaucoup estimant que Benrahma a privilégié l’aspect financier au détriment de ses ambitions sportives.
Tout cela n’empêche pas le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, de maintenir sa confiance en l’enfant d’Aïn Témouchent.
La preuve, il l’a convoqué régulièrement depuis qu’il a pris les rênes de la sélection nationale en février 2024.
Mieux, il n’a pas hésité à le défendre lorsqu’il a été interrogé sur les raisons de lui réitérer sa confiance lorsqu’il a choisi d’opter pour un championnat de deuxième étage en Arabie saoudite.