A l’approche de la date fatidique du 12 septembre, jour fixé par la CAF pour trancher sur les pays devant accueillir les phases finales de la Coupe d’Afrique des nations de 2025 et 2027, et pour lesquelles l’Algérie est candidate, tout le monde retient son souffle.
Mais voilà que les informations qui ont fuité des coulisses de la première instance footballistique continentale ne sont pas rassurantes pour notre pays.
Des rapports de presse, citant des sources proches des décideurs de la CAF, affirment que le vote du bureau exécutif de cette instance, prévu pour le 12 septembre à Abidjan en marge du tirage au sort de la CAN-2024 programmée en Côte d’Ivoire, s’apprêtent à trancher en faveur du Maroc, pour la messe footballistique de 2025 et pour le Sénégal pour celle d’après, soit l’édition de 2027.
C’est à croire que l’Algérie n’a pas de chance sur ce volet. Alors qu’elle espérait avoir l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027, une inquiétude s’installe. Déjà, et si l’on se réfère aux autorités sénégalaises, la CAF aurait donné son « ok » à la candidature de leur pays pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027.
«Le dossier suit son cours. Nous sommes vraiment en avance. L’équipe de la CAF est passée ici, le dossier du Sénégal est bien accepté », a affirmé Amadou Bâ, ministre sénégalais des Sports. L’Algérie qui a mis tout son espoir sur sa candidature après l’échec de celle relative à la CAN 2023 et l’incertitude relative à celle de la CAN-2025, ne se trouve pas dans cette décision de la CAF.
Les chances algériennes sont, du reste, très minimes, quand on sait que la CAF interdit d’attribuer l’organisation de deux éditions de la Coupe d’Afrique dans une même région.
Par conséquent, si le Maroc réussit à obtenir l’organisation de la CAN 2025, comme on le prédit dans plusieurs cercles se référant aux jeux de coulisses dont le Maroc excelle, l’Algérie et l’Égypte ne seront plus en position de force pour prétendre à l’édition 2027.
Et pour cause les préférences seront en faveur de pays extérieurs à l’Afrique du Nord, en l’occurrence le Sénégal. Il va sans dire que l’officialisation de la candidature du Sénégal pour accueillir la CAN suscite des craintes, car elle diminue les chances de l’Algérie d’organiser la fête footballistique continentale.
Pourtant, notre pays a reçu les louanges des responsables du football africain en se distinguant lors du premier trimestre de cette année, à l’occasion de l’organisation en Algérie du championnat d’Afrique des joueurs locaux, puis de la CAN des moins de 17 ans.
Mais les dernières élections du bureau exécutif de la CAF ont prouvé que cette réussite n’est pas un gage de réussite, et le désormais ex-président de la FAF, Djahid Zefizef, l’a d’ailleurs vérifié à ses dépens.
L’homme, qui croyait avoir bénéficié du soutien des hôtes de l’Algérie grâce à la réussite des deux rendez-vous, a fini par admettre l’amère réalité liée à la non tenue par les responsables en question de leurs promesses.
