Longtemps annoncé de retour dans le championnat algérien, et suivre le pas de ses anciens camarades en sélection nationale à l’instar de Benlamri et Belaili, rentrés cet été d’une expérience étrangère de plusieurs années, Zineddine Ferhat a fini par changer d’avis.
Il s’est officiellement engagé en faveur du club français le SCO Angers, relégué en Ligue 2 à l’issue de l’exercice passé. Le milieu offensif de 30 ans, libre depuis sa résiliation de contrat à Alanyaspor (Turquie), a signé deux ans en faveur du club angevin, ce jeudi 31 août. Angers-SCO tient donc sa recrue offensive.
Zinedine Ferhat, l’ancien ailier droit du Havre et de Nîmes où il avait côtoyé le coordinateur sportif Laurent Boissier, est devenu angevin pour les deux prochaines saisons.
L’international algérien (13 sélections) amènera son expérience à son nouveau club et sa qualité de dernier passeur : 59 matchs de Ligue 1 (9 buts, 14 passes décisives) et 118 de Ligue 2 (1 but, 36 passes).
Il portera le numéro 20. Longtemps convoité par l’AS Saint-Étienne, l’enfant de Bordj Menaïel va bien jouer en Ligue 2 cette saison.
Mais ce sera sous le maillot d’Angers. Alors qu’il était parti libre en Turquie l’été dernier, l’ancien ailier droit de Nîmes (L1) a résilié son contrat ce mercredi matin avec Alanyaspor, soit à un an de son terme. Ferhat rejoint son compatriote et néo-international algérien, Himad Abdelli.
Le vice-capitaine d’Angers Sco est finalement resté, alors qu’ il était pressenti pour changer d’air après la relégation de son équipe. Ce n’est pas le cas pour l’autre international algérien, Nabil Bentaleb, qui a officiellement opté pour Lille, le club du nord français qui évolue parmi l’élite, et où Bentaleb a fait ses premières classes en football.
Pour revenir à Ferhat, on laisse entendre qu’il touchera à Angers un salaire mensuel de 35.000 euros, un salaire sur lequel s’est aligné le quadruple champion d’Algérie en titre, le CR Belouizdad, pour lequel le joueur a donné, en milieu de la semaine passée, son accord pour porter les couleurs, avant de lui faire volte-face 48 heures après, en préférant rester en Europe.
