Comme on le sait, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, a réussi, il y a quelques semaines, à décrocher un siège au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), lors des travaux de la 14e Assemblée générale extraordinaire de l’instance, tenue le 12 mars 2025.
Un succès qui a permis à l’Algérie de retrouver cet important organe de la première instance footballistique continentale après huit ans d’absence.
Mais l’ambition de Walid Sadi, également ministre des sports, ne se limite pas à une simple place au sein du comité exécutif. Des sources bien informées dans l’entourage de la FAF révèlent que l’homme est déterminé à briguer le poste de vice-président de la CAF.
Toutefois, Walid Sadi devra faire face à une forte concurrence pour atteindre son objectif, notamment de la part du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o.
Le président de la FAF devra également rivaliser avec le Mozambicain Feizal Ismail Sidat, le président de la Fédération ghanéenne de football Kurt Okraku, le Libérien Mustapha Raji, ainsi que l’Éthiopien Isayas Jira Bosho.
Si le ministre algérien des Sports, Walid Sadi, parvient à décrocher la vice-présidence de la Confédération africaine de football, cela représenterait un soutien majeur au plan de relance du football algérien, tant au niveau continental qu’international.
Sadi a d’ailleurs affirmé à plusieurs reprises, lors d’interventions médiatiques, qu’il était impératif de redonner au football algérien sa place naturelle au sein des instances continentales et internationales. Réussira-t-il le pari ?