Après la décision de l’UAFA d’inviter l’ESS et l’USMA à la Coupe arabe : Le bureau fédéral prendra position lors de sa prochaine réunion

C’est désormais officiel. L’UAFA a bel et bien choisi l’USMA et l’ESS pour représenter l’Algérie lors de la prochaine édition de la Coupe arabe des clubs champions, dont les éliminatoires débuteront en août prochain avec la participation de 32 clubs.

La situation était prévisible et les plus avertis avaient déjà prédit un bras de fer à distance entre la FAF de Kheireddine Zetchi et Mohamed Raouraoua qui est aussi le vice-président de l’Union des Associations de Football Arabe. Cette décision, et comme déjà rapporté dans notre précédente édition, n’a pas été du goût de la FAF.

Cette dernière, il y a quelques jours, avait plutôt opté pour l’USMBA, tout en annonçant sa décision d’interdire aux clubs algériens le cumul des compétitions internationales. Le choix de ce club est motivé par le fait qu’il s’est classé 4e lors de l’exercice pré- cédant. Ainsi, l’ESS et le MCA jouent la Ligue des champions, le CRB et l’USMA la coupe de la CAF.

L’USMBA est désigné de facto par la FAF pour jouer la coupe arabe et la décision est alors communiquée publiquement via le site de la Fédération. Du tac au tac, l’Union arabe de football annonce dans un communiqué qu’elle adoptait un nouveau système de compétition basé sur les invitations.

Autrement dit, c’est moi qui choisis qui participe et personne ne m’impose personne. Continuant dans cette logique, l’UAFA a envoyé une missive à la FAF dans laquelle elle lui annonce les invitations de l’USMA et de l’ESS à la coupe El-Qods. Voulant connaitre la position officielle de la FAF maintenant qu’elle est mise devant le fait accompli, on a pris attache avec le membre influent au sein du bureau fédéral, Amar Bahloul, qui n’a pas caché la déception de la structure footballistique algérienne dans ce registre.

«L’on ne nous a même pas consulté dans ce choix, ce qui est tout simplement très regrettable. On va traiter ce dossier lors de la prochaine réunion du bureau fédéral pour prendre la décision qui s’impose», a-t-il dit, refusant au passage de pointer du doigt ouvertement Mohamed Raouraoua, mais il a avoué que quelque chose s’est tramée dans les coulisses.