à peine une semaine après son installation, le directoire qui vient occuper le vide laissé par le ‘’limogeage’’ de Mahfoud Kerbadj, à la tête de la LFP, est déjà décrié.
La preuve : l’ex-vice président et le secrétaire général de cette instance, respectivement Faouzi Guellil et Sid Ali Yahiaoui, viennent de claquer la porte, non sans jeter un pavé dans la marre, en accusant les membres du directoire, constitué notamment d’Ali Malek, président de la Ligue du football amateur, et Amar Bahloul, membre du bureau fédéral et bras droit du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, de préparer d’ores et déjà une assemblée générale élective ‘’sur mesure’’ de la LFP.
C’est Guellil d’ailleurs qui ne va pas trente six chemins pour faire ces accusations. «En compagnie de Yahiaoui, nous avons accueilli la délégation de la Fédération algérienne (FAF) lundi dernier au niveau du siège de la LFP pour procéder à l’installation du directoire. Nous leur avons fourni tous les documents nécessaires et faciliter leur tâche, sur instruction de Mahfoud Kerbadj (désormais ancien président de la LFP, ndlr), mais grande fut ma surprise quand j’étais accusé de dissimuler des documents. J’étais touché dans mon amour propre, à partir de là, j’ai senti que la confiance n’existait plus entre les deux structures», a-t-il déploré.
Et d’ajouter : «Le directoire n’avait pas à s’immiscer dans la préparation de la prochaine assemblée générale ordinaire de la LFP, son rôle doit se limiter uniquement dans la gestion des championnats professionnels. La mission de la préparation de l’AG ordinaire est du ressort exclusif du Conseil d’administration de la LFP qui détient les rapports moral et financier de l’exercice 2017 qui devaient être présentés lors de cette AG. J’ai 38 ans d’expérience dans la gestion économique des entreprises, et ce n’est pas aujourd’hui qu’on vient me dicter ce que je dois faire. Cela dit, Il fallait définir le rôle de chacun dès le début pour éviter ce genre de conflits. Ma décision de quitter la LFP est irrévocable, je ne compte pas y revenir dessus. On nous a mis des bâtons dans les roues».
Pour sa part, Amar Bahloul a rejeté en blocs ces accusations. Il a par ailleurs révélé n’avoir aucune intention pour se porter candidat à la succession de Kerbadj, contrairement à ce qui se dit ici et là dans les milieux footballistiques nationaux. «Je ne vais pas me présenter aux élections de la LFP parce que je reste convaincu que cette instance appartient aux clubs, et en principe c’est à un responsable de ces clubs que doit revenir cette responsabilité», a-t-il confié.