Le défenseur du CS Constantine, Houari Baouche, qui a subi une légère intervention chirurgicale samedi, a déclaré forfait pour le reste de la saison, a annoncé le club constantinois, dans un communiqué.
L’ancien joueur de la JSM Béjaïa et de l’USM Alger, devra ainsi rater les deux derniers matchs du championnat: mardi en déplacement face au NC Magra (17h30), et à domicile face à la JS Saoura (20 ou 21 juin), précise la même source sans donner de détails sur la nature de la blessure.
Le CSC reste sur une défaite concédée jeudi soir à domicile face au CR Belouizdad (0-2), lors de la 28e journée de la compétition.
La formation constantinoise occupe la 6e place au tableau, en compagnie de l’ES Sétif, avec 38 points chacun.
L’international algérien Amine Chiakha est sorti de son silence après la grande déception qu’il a vécue lors de la dernière trêve internationale avec la sélection nationale.
Chiakha, qui plaçait beaucoup d’espoirs sur le stage du mois de juin et les deux matchs amicaux contre le Rwanda et la Suède, n’a pas joué une seule seconde lors de ces deux rencontres, un scénario que même les plus pessimistes n’avaient pas envisagé.
Le joueur s’est montré compréhensif quant à sa situation compliquée avec les « Fennecs », à travers des déclarations accordées au journal danois Tipsbladet, dans lesquelles il a reconnu qu’il devait élever son niveau s’il voulait s’imposer dans l’effectif de l’entraîneur suisse Vladimir Petkovic.
À ce propos, Le jeune attaquant de 19 ans a déclaré : « Je cherche à me frotter aux grands joueurs présents en équipe d’Algérie, car cela me permet de progresser rapidement en tirant profit de leur expérience. »
Il a ajouté : « À chaque séance d’entraînement, je m’efforce d’améliorer mes qualités techniques, et je sens que je progresse à chaque fois. Un joueur comme Aït-Nouri, même s’il est défenseur, possède un dribble incroyable : il peut éliminer trois joueurs d’un coup avec aisance. Être bon techniquement est l’un des critères essentiels pour jouer avec l’Algérie. »
Amine Chiakha a aussi évoqué son avenir professionnel, au moment où son compatriote Rayan Aït-Nouri signait avec le géant anglais Manchester City. Il a déclaré : « Nous avons tous les deux rejoint l’agence CAA STELLAR, et en voyant ce qui lui arrive, cela me donne encore plus envie d’aller loin dans ma carrière. »
Chiakha a exprimé l’espoir que l’agence internationale qui gère désormais sa carrière puisse lui permettre de rejoindre un grand club à l’avenir, lui qui reste pour l’instant un jeune joueur évoluant au FC Copenhague au Danemark, récent vainqueur du championnat et de la coupe de son pays.
Il a conclu : « Aït-Nouri m’a parlé du sentiment incroyable que procure un transfert dans un grand club, et il le mérite pleinement vu ses grandes qualités. Malgré cela, il reste humble et très calme, sur et en dehors du terrain. »
Pour rappel, Chiakha a rejoint les Verts il y a moins d’une année. Cela a été rendu possible après avoir changé sa nationalité sportive vu qu’il a déjà porté les couleurs des jeunes sélections danoises. Il a été promu cette saison en équipe première de son club.
L’international algérien Rayan Aït-Nouri, récemment transféré à Manchester City, a qualifié son nouvel entraîneur, Josep Guardiola, de « meilleur entraîneur du monde », exprimant sa confiance en sa capacité à progresser davantage sous la direction de « Pep ».
Le latéral gauche de l’équipe nationale s’est exprimé auprès de la chaîne Sky Sports alors qu’il se trouve actuellement aux États-Unis avec Manchester City, qui s’apprête à entamer sa campagne en Coupe du Monde des Clubs.
Aït-Nouri a reconnu d’abord qu’il ressentait une grande fierté après avoir rejoint Manchester City. Il a déclaré à ce sujet : « C’est un rêve d’être ici. Il s’agit de l’un des meilleurs clubs du monde. Nous avons de nombreux joueurs fantastiques dans l’équipe.
Et bien sûr, j’étais très fier de rejoindre City, car j’ai énormément travaillé depuis mon arrivée en Angleterre».
Il a ensuite évoqué la possibilité de progresser sous les ordres de Guardiola : « Pep peut vraiment améliorer mes performances. C’est le meilleur entraîneur du monde. Nous avons tous vu ce que City a réalisé ces dernières années, c’était incroyable. Je vais m’améliorer et progresser sur le terrain».
Le joueur de 24 ans a également rendu hommage à son ancien club Wolverhampton, avec lequel il a passé cinq saisons complètes, en admettant y avoir vécu de très bons moments.
Manchester City a conclu il y a quelques jours le transfert d’Aït-Nouri pour un montant avoisinant les 37 millions d’euros, sans compter les éventuelles primes futures.
Le club s’est empressé d’inscrire son nouveau joueur dans la liste des participants à la nouvelle édition de la Coupe du Monde des Clubs, qui a débuté hier.
Aït-Nouri, qui a choisi de porter le numéro 21, disputera son premier match avec Manchester City mercredi prochain contre le Wydad Casablanca (Maroc).
L’Inter Miami et l’équipe égyptienne d’Al Ahly sont restées dos à dos (0-0) lors du match d’ouverture du Mondial des clubs, samedi sur la pelouse du Hard Rock Stadium de Miami qui a affiché finalement presque complet, contrairement aux prévisions.
Lionel Messi a été le joueur le plus dangereux côté floridien, trouvant les montants à deux reprises. Le deuxième match du groupe A entre le FC Porto et Palmeiras, sera disputé dimanche à East Rutherford (New Jersey).
L’international algérien Jowan Hadjam s’apprête à vivre un été mouvementé, son nom étant évoqué dans plusieurs clubs, notamment en Italie et en Allemagne.
Il semble que les premières démarches devant mener vers son éventuel transfert aient déjà commencé.
Le journal ‘’Tuttosport’’ a révélé que le FC Turin est passé à l’action, après que le directeur technique du club a demandé des informations sur les modalités d’une possible arrivée du joueur algérien en Italie.
Davide Vagnati, en charge du dossier, est en discussion depuis un certain temps avec l’entourage du joueur des Young Boys de Berne, et a également entamé des échanges directs avec la direction de la formation suisse afin d’examiner la possibilité d’ouvrir des négociations pour un transfert potentiel.
Selon la même source, le Torino serait prêt à soumettre une première offre officielle, estimée entre 6 et 7 millions d’euros, à laquelle s’ajouteraient des primes liées aux performances futures du joueur.
Club de milieu de tableau en Serie A, le Torino évolue depuis plusieurs saisons en première division italienne, et a souvent servi de tremplin pour de nombreux joueurs vers des écuries plus huppées en Italie ou à l’étranger.
Avant le Torino, le nom du joueur de 22 ans avait été lié à d’autres clubs italiens comme l’Inter Milan, la Lazio, l’Atalanta et la Fiorentina, ainsi qu’à des clubs allemands comme le Bayer Leverkusen et le Borussia Dortmund, sans oublier certains grands clubs turcs.
Hadjam avait rejoint les Young Boys il y a un an et demi pour seulement 1,3 million d’euros, après avoir été écarté des plans du FC Nantes.
Il a rapidement su s’imposer en Suisse, disputant 65 matchs toutes compétitions confondues en moins de 18 mois, attirant ainsi l’attention de nombreux recruteurs européens. Sa progression s’est traduite par une hausse constante de sa valeur marchande, estimée récemment à 9 millions d’euros selon le site spécialisé Transfermarkt, contre seulement 2 millions à son arrivée en Suisse.
Il sera difficile pour le club suisse de convaincre l’international algérien de rester, d’autant plus qu’il a échoué à se qualifier pour la Ligue des champions. Toutefois, les dirigeants tenteront de tirer un maximum de profit de la valeur actuelle du joueur, dont le contrat court jusqu’à l’été 2028.
La sélection algérienne féminine, effectuera un stage de préparation du 14 au 22 juin à Oran, en vue de la 13e édition de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2024 (décalée à 2025).
Pour ce regroupement de 12 jours, le sélectionneur national Fardi Benstiti a retenu 26 joueuses dont quatre évoluent dans le championnat national.
A la CAN 2024 décalée à 2025 (5-26 juillet), la sélection algérienne entamera la compétition le dimanche 6 juillet face au Botswana (20h00, heure algérienne), pour le compte de la 1re journée (Gr.B).
Les joueuses du sélectionneur national, Farid Benstiti, enchaîneront contre leurs voisines tunisiennes, le jeudi 10 juillet, avant de boucler le premier tour en croisant le fer avec le Nigeria, le dimanche 13 juillet. 12 pays prendront part à ce tournoi continental prévu au Maroc, répartis en trois groupes de quatre équipes.
Les deux premiers de chaque groupe, ainsi que les deux meilleurs troisièmes, se qualifieront pour les quarts de finale, prévus les 18 et 19 juillet. Les demi-finales se joueront le 22 juillet.
Le match de classement est fixé, quant à lui, au 25 juillet, suivi de la finale, programmée le 26 juillet.
Les coéquipières de Lina Boussaha (Al-Nassr/ Arabie saoudite), signent leur retour sur le plan continental, après leur absence lors des deux dernières éditions de la CAN.
L’Algérie a validé son ticket pour la phase finale de la CAN-2024 en décembre 2023, en battant en aller et retour le Burundi: 5-1 puis 1-0. Les deux manches se sont jouées au stade olympique du 5-juillet d’Alger.
La liste des joueuses convoquées: Chloé N’Gazi (O.Marseille-FR), Lamia Lounas (ASE Alger Centre), Haleyi (JS Kabylie), Léa Abadou (US Orléans-FR), Sofia Guellati (EA Guingamp-FR), Ouassila Allouache (CF Akbou), Iman Chebel (Longuil CS-CAN), Melina D’oria (Le Mans FC-FR), Morgane Belkhiter (AS Saint Etienne-FR), Roselène Khezami (O.Marseille), Ould Braham (FC Nantes- FR), Ines Belloumou (Malm? FF-SUE), Melissa Bethi (FC Nantes-FR), Lina Boussaha (Al-Nassr-KSA), Hana Lina Boubezari (Torenguppen FF-SUE), Wissem Bouzid (Le Mans FC-FR), Aicha Hamideche (Abou Dhabi-EAU), Ghoutia Habiba Kharchouni (FC Servette -SUI), Lina Khelif (Thonon Evian-FR), Emma Smaali (RC Lens-FR), Ines Boutaleb (FC Metz-FR), Morgane Ikene (US Saint Malo-FR), Marine Dafeur (FC Fleury 91-FR), Laura Taleb Muller (Thonon Evian-FR), Naima Bouhani (Afak Relizane), Nihed Naili (AS Cannes-FR).(APS) 54015/400 /296
Le jeune attaquant Amine Chiakha a été l’un des rares joueurs n’ayant pris part à aucune minute des deux matchs amicaux de la sélection nationale qu’elle vient de disputer contre le Rwanda (victoire 2-0) et la Suède (défaite 4-3), dans le cadre de la fenêtre Fifa du mois de juin en cours.
On peut donc imaginer la grosse déception du joueur de 18 ans, d’autant plus que depuis son arrivée en sélection, il y a de cela quelques mois, ses apparitions sous le maillot national sont très rares.
Pis, face à la Suède, dont l’environnement est familial pour Chiakha qui évolue dans le championnat de Danemark, le nom de la pépite du FC Copenhague n’a même pas figuré sur la feuille du match.
Cette situation a suscité de nombreuses interrogations quant à la marginalisation dont semble souffrir ce joueur de la part du sélectionneur, lui qui avait changé sa nationalité sportive très jeune après avoir déjà porté les couleurs des sélections jeunes du Danemark.
Selon une source proche du staff technique de l’équipe d’Algérie, l’absence d’Amine Chiakha lors des derniers matchs serait justifiée par plusieurs raisons. Petković, ancien sélectionneur de la Suisse, estime que le joueur n’a pas encore atteint le niveau ou l’expérience requis pour s’imposer dans les prochaines échéances importantes des « Verts », notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et la Coupe d’Afrique des Nations 2025 prévue au Maroc en fin d’année.
Les mêmes informations indiquent que Petković considère qu’Amine Chiakha possède une bonne marge de progression et toutes les qualités nécessaires pour devenir l’attaquant numéro un de la sélection algérienne dans les années à venir. Toutefois, il serait prématuré de compter sur lui actuellement.
Un autre facteur, d’ordre purement tactique, expliquerait aussi ce choix : l’ancien sélectionneur suisse préfère des attaquants mobiles, capables à la fois de marquer et de créer des occasions, à l’image d’Amine Gouiri et Mohamed El Amine Amoura.
Or, Chiakha est considéré comme un attaquant de style classique, ce qui ne correspond pas à la philosophie offensive de Petković.
C’est également l’une des raisons pour lesquelles le coach national a écarté le vétéran Islam Slimani (36 ans) et n’a accordé que peu de temps de jeu à Baghdad Bounedjah (33 ans), l’attaquant du club qatari Al-Shamal, comme ce fut le cas contre la Suède.
Malgré les éloges que reçoit Vladimir Petković de la part des supporters algériens pour sa touche tactique souvent décisive en seconde période — ce qui a permis aux « Verts » de revenir dans de nombreux matchs récents —, il essuie également de nombreuses critiques.
Celles-ci visent principalement son entêtement à maintenir des joueurs vieillissants, dont le niveau a baissé récemment, comme l’ailier du club saoudien Al-Nayoom, Saïd Benrahma, tout en ne donnant pas assez leur chance aux jeunes talents, à l’image d’Amine Chiakha, d’Ibrahim Maze, d’Anis Hadj Moussa et d’autres encore.
L’Italien Roberto De Zerbi, entraîneur de l’Olympique de Marseille, a de nouveau exprimé son admiration pour les qualités de l’international algérien Amine Gouiri.
Gouiri, qui a rejoint Marseille lors du dernier mercato hivernal en provenance de Stade de Rennes, a été l’un des principaux artisans de la qualification du club du sud de la France pour la prochaine édition de la Ligue des champions.
Dans des déclarations faites en marge du lancement de son nouveau livre intitulé « Le football selon Roberto De Zerbi », l’entraîneur italien a affirmé qu’Amine Gouiri n’avait pas encore atteint le sommet de son potentiel. À ce sujet, De Zerbi a déclaré : « J’ai demandé à Gouiri de s’évaluer à sa juste valeur. C’est un grand joueur, mais il ne le réalise pas encore. »
Il a ajouté : « Pour moi, il a les qualités techniques d’un meneur de jeu numéro 10. Maintenant, il doit acquérir l’efficacité d’un attaquant numéro 9 et marquer à chaque occasion. »
Il a poursuivi : « Il a tout ce qu’il faut, et franchement, il me rappelle les grands joueurs à la pointe de l’attaque. » Et de conclure : « Je lui ai dit qu’il était capable de faire de grandes choses, et qu’il peut être classé parmi les meilleurs attaquants d’Europe, à condition qu’il ait davantage confiance en lui. »
À noter qu’Amine Gouiri, dont la valeur marchande est estimée à 30 millions d’euros selon la plateforme Transfermarkt, a disputé 14 matchs avec Marseille la saison dernière, contribuant à 13 buts.
L’attaquant de la sélection algérienne a d’ailleurs rapidement annoncé qu’il poursuivrait l’aventure avec Marseille, affirmant sa volonté de briller la saison prochaine qui coïncide avec sa première expérience dans la Ligue des champions.
Gardien emblématique du FC Metz depuis 2017, Alexandre Oukidja a officiellement annoncé son départ du club lorrain.
Entre montées, descentes et fidélité sans faille, l’international algérien quitte le stade Saint-Symphorien en légende, après sept saisons marquées par la passion et le dévouement.
C’est par un message touchant publié sur ses réseaux sociaux qu’Alexandre Oukidja a choisi de faire ses adieux au FC Metz.
Le portier de 36 ans a tenu à remercier les supporters, le staff, les dirigeants et ses coéquipiers dans un message empreint d’émotion : « Une page se tourne pour moi avec le FC Metz, mais je resterai à jamais un fervent supporter de ce club. Merci pour tout. »
Un au revoir sincère, à l’image du personnage. Arrivé en 2017 en provenance du RC Strasbourg, Oukidja aura disputé pas moins de 211 matchs sous le maillot grenat. Sept saisons intenses, faites de hauts et de bas, mais toujours marquées par une implication totale.
Il a notamment été l’un des grands artisans des trois montées en Ligue 1 que le club a connues en 2019, 2023 et 2025, tout en affrontant deux relégations, en 2022 et 2024.
Un parcours qui illustre bien l’ascenseur émotionnel que représente souvent la vie d’un club de l’élite.
Si certaines périodes ont été plus compliquées, comme la saison 2021-2022 où il a connu le banc, ou encore le début d’année 2025 où la concurrence a été rude, Oukidja n’a jamais baissé les bras.
Professionnel jusqu’au bout, il a souvent été considéré comme un leader dans le vestiaire, capable de fédérer autour de lui dans les moments difficiles.
Un caractère affirmé et une image forte
Connu pour son tempérament parfois explosif, l’ancien international algérien — qui a défendu les couleurs des Fennecs à 14 reprises — a progressivement mûri au fil des saisons.
Cette évolution, perceptible tant sur qu’en dehors du terrain, lui a valu l’estime de nombreux observateurs et le respect des supporters.
Ces derniers se souviendront de ses arrêts réflexes, de ses interventions décisives, mais aussi de quelques moments plus cocasses, toujours gravés dans les mémoires de Saint-Symphorien.
Le natif de Nevers s’en va donc à l’issue de son contrat, qui prend fin au 30 juin. S’il n’a pas encore révélé sa future destination, nul doute qu’un nouveau projet se profile à l’horizon.
Toutefois, pour les supporters messins, l’empreinte laissée par Oukidja est indélébile : il restera l’un des visages d’une période charnière, marquée par les luttes pour la survie comme les moments de liesse.
Son départ marque la fin d’un chapitre, mais son histoire avec le FC Metz ne s’effacera pas. Et si, finalement, ce n’était qu’un au revoir ?
Un an avant le Mondial 2026, les Etats-Unis s’offrent un galop d’essai avec la première édition de la nouvelle Coupe du monde des clubs à 32 équipes, une compétition très lucrative mais critiquée sur l’accumulation des matches et la surcharge du calendrier.
La finale de la Ligue des champions (31 mai) et la « fenêtre » dédiée aux équipes nationales (du 2 au 10 juin) à peine achevées, la plupart des stars du ballon rond sont de nouveau sur le pont à partir de dimanche pour le dernier rendez-vous d’une saison interminable.
Les vacances ne sont donc pas pour tout de suite, les deux finalistes devant attendre le dénouement de l’évènement, le 13 juillet au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), avant de goûter à un repos bien mérité.
Le PSG, tout frais champion d’Europe, l’Inter Milan, son finaliste malheureux, le Real Madrid de Kylian Mbappé, Vinicius et Jude Bellingham, l’Atletico Madrid d’Antoine Griezmann, le Manchester City de Pep Guardiola ou le Bayern Munich de Harry Kane: le plateau s’annonce royal, avec en prime la légende argentine Lionel Messi, en lice avec l’Inter Miami, représentant du pays-hôte.
Au total, douze formations européennes, six sud-américaines, quatre asiatiques, quatre africaines, cinq de la Concacaf (Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et Caraïbes) et une venue d’Océanie en découdront durant un mois dans 12 stades situés dans 11 villes américaines.
Reste à savoir si ce tournoi pourra trouver son public dans un calendrier déjà saturé. Cette première édition sera donc un véritable test, qui plus est aux Etats-Unis, pays où le football n’est pas roi, avec le risque de voir d’immenses enceintes sonner très creux pour certaines affiches peu prestigieuses.
« Aucune inquiétude »
Alors que d’importantes manifestations se déroulent dans plusieurs villes contre la politique migratoire du président Donald Trump et que l’armée a été déployée à Los Angeles où évoluera le PSG au 1er tour, les Etats-Unis seront aussi jugés sur leur gestion de l’évènement, douze mois avant le Mondial-2026.
« Nous n’avons aucune inquiétude, nous sommes très attentifs aux questions de sécurité », a déclaré le patron de la Fifa Gianni Infantino. A l’origine, la Coupe du monde des clubs se déroulait en fin d’année sous forme d’un mini-tournoi regroupant un représentant par Confédération.
Dès son arrivée à la présidence en 2016, Gianni Infantino, soucieux d’augmenter les sources de revenus tout en étendant son influence sur le football de clubs, a voulu voir plus grand en proposant la création d’une épreuve quadriennale à 32 sur le modèle de ce qui existe pour les nations.
Plainte
Pour venir à bout des résistances des grandes écuries européennes, la Fifa a mis sur la table une dotation d’un milliard de dollars et des primes de participation très alléchantes pour les meilleures équipes du Vieux Continent (jusqu’à 38 millions de dollars).
Si une grosse formation européenne l’emporte, elle pourrait empocher 125 millions de dollars en sept matches. Longtemps en manque de sponsors et de diffuseur, la Fifa a fini par trouver les ressources suffisantes en signant des contrats avec plusieurs multinationales et a pu également bénéficier de son rapprochement avec l’Arabie saoudite, futur organisateur du Mondial en 2034. Le fonds souverain saoudien (PIF) est entré au capital de la plateforme de streaming DAZN, qui a acquis les droits de la Coupe du monde des clubs pour un milliard d’euros, avant de devenir le partenaire de la compétition.
La Fifa a ainsi pu éteindre l’opposition et s’affiche désormais main dans la main avec l’ECA, la puissante Association des clubs européens dirigée par le président du PSG Nasser Al-Khelaifi. Mais les critiques sur la pertinence d’un tel tournoi pour des joueurs soumis à des cadences infernales n’ont pas cessé pour autant.
L’Association mondiale des ligues de football et le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) ont même déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre la Fifa.
« La sursaturation du calendrier international de football met en péril la sécurité et le bien-être des joueurs de football et menace la viabilité économique et sociale d’importantes compétitions nationales appréciées depuis des générations par les supporters en Europe et dans le monde entier », avait expliqué la Fifpro, qui a réclamé jeudi que les footballeurs bénéficient d’une pause garantie de huit semaines entre deux saisons.
Le patron de la Ligue espagnole Javier Tebas est tout aussi remonté et trouve ce Mondial des clubs « totalement absurde », comme il l’a indiqué cette semaine sur les ondes de la radio Cadena Cope, ajoutant qu’il « affecte l’écosystème des ligues nationales, spécialement en Europe ».
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