Beaucoup d’espoirs ont été fondés sur Nabil Bentaleb après que l’ex-sélectionneur national, Djamel Belmadi, l’a rappelé la saison passée après quatre ans d’absence des rangs des Verts.
À l’époque, ses prestations de premier ordre au sein du club français d’Angers n’ont pas laissé Belmadi dans l’indifférence. Ce dernier tablait énormément sur le joueur de 28 ans pour occuper le poste de Guedioura, qui depuis son départ des Verts, aucun joueur n’a réussi à le suppléer.
Bentaleb, qui a rallié au cours du précédent mercato estival la formation de sa ville natale, Lille, après la relégation des Angevins en Ligue 2, n’a jusque-là pas réussi à répondre aux attentes. Il était d’ailleurs passé complètement à côté de la plaque lors de la précédente CAN que les Fennecs ont quitté dès le premier tour.
Le nouveau sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a néanmoins réitéré sa confiance en Bentaleb au cours du tournoi ‘’Fifa Séries’’ tenu la semaine passée en Algérie, en l’alignant d’entrée lors des deux matchs face à la Bolivie et l’Afrique du Sud. Mais force est de constater que l’ancien joueur de Tottenham a encore déçu.
Trois jours après la fin de ce tournoi, Bentaleb était présent sur le terrain vendredi dernier lors de la grosse affiche de la 27e journée de la Ligue 1. Dans un chaud derby du Nord de la France, le LOSC a réussi à battre son éternel voisin ennemi le RC Lens 2-1.
Un derby lors duquel le milieu de terrain algérien a été le meilleur joueur sur le terrain. D’abord passeur décisif sur le premier but de Lille, il a été dominant dans la récupération. Après le derby, tout le monde était unanime à reconnaître que Bentaleb est un joueur indispensable pour le LOSC qui ambitionne de finir la saison dans une place qualificative à la Ligue des champions.
Du coup, tout le monde dans l’entourage des Verts se pose la sempiternelle question : pourquoi il affiche un visage différent quand il porte le maillot de l’EN ? Mardi contre l’Afrique du Sud, il n’a pas fourni une bonne prestation et son remplacement à la mi-temps était, aux yeux de tous, un choix logique de la part de Vladimir Petkovic plutôt déçu par la prestation d’un élément qui était censé assurer un rôle de sentinelle.
Bentaleb est ainsi devenu une véritable énigme, lui qui avait pourtant fait des débuts prometteurs en sélection. On se rappelle d’ailleurs de sa belle Coupe du monde 2014 alors qu’il était très jeune avant de disparaître des listes, avant de commencer sa traversée du désert à cause de ses problèmes à répétition qu’il avait avec les clubs où il était passé depuis.