Le milieu de terrain du CR Belouizdad Adel Djerrar a écopé d’un blâme, alors que l’attaquant Mohamed Amine Souibaâh a été rappelé à l’ordre, au cours de leur comparution devant le conseil de discipline, a indiqué mardi le directeur sportif du Chabab Hocine Yahi.
«Djerrar a écopé d’un blâme, le joueur a accepté cette sanction, et va réintégrer le groupe. Concernant Souibaâh, c’est un joueur dont le bilan est négatif. Je lui ai demandé de chercher un nouveau club lors du mercato, mais sa blessure a fini par empêcher son transfert, du moment que c’était difficile pour lui de trouver un club preneur. Nous avons parlé avec lui, nous lui avons demandé de redoubler d’efforts durant la phase retour pour être rentable pour le club. En fin de saison, nous allons analyser son rendement pour trancher son avenir», a-t-il indiqué dans une déclaration vidéo, accordée à la page officielle Facebook du club algérois.
Si Souibaâh a été écarté momentanément du groupe, Djerrar, de retour après une longue période d’indisponibilité pour cause de blessure, a pris part au match de l’équipe réserve, dimanche à domicile face à la JS Saoura (1-1), dans le cadre de la mise à jour du championnat, inscrivant le but égalisateur en fin de match (85e).
«Pour le gardien de but Gaya Merbah, il ne s’agit pas d’un écart disciplinaire, mais plutôt d’une mésentente avec l’entraîneur des gardiens de but (Khaled Dekimeche). Je les ai entendus, Dekimeche a carte blanche pour prendre les décisions qui s’imposent dans l’intérêt du club», a ajouté Yahi.
Pour rappel, la direction du CRB avait déjà frappé d’une main de fer sur le plan disciplinaire, en résiliant début avril le contrat du défenseur central Anès Saâd, pour notamment ses absences non autorisées.
Arrivé au Chabab durant l’intersaison en provenance de l’USM Bel-Abbès, Anès Saâd (25 ans) n’avait pas joué la moindre minute.
Outre ses blessures à répétition, le natif de Sidi Bel-Abbès a brillé surtout par ses écarts disciplinaires qui lui ont valu d’être traduit devant le conseil de discipline. Ce dernier lui avait infligé en janvier dernier deux mois de ponction salariale.
