L’entraîneur français de la JS Kabylie, Denis Lavagne, malgré une importante victoire contre Coton Sport Garoua (2-1), en demi-finale «aller» de la Coupe de la Confédération, dimanche à Yaoundé, compte redoubler d’efforts à son retour à Tizi-Ouzou, pour bien préparer la deuxième manche, en insistant particulièrement sur «les balles arrêtées», qui selon lui semblent être le principal point faible des Canaris.
«Nous avons fait un bon match dans l’ensemble, ce qui nous a permis de l’emporter au final. Le score aurait même pu être plus lourd, vu le grand nombre d’occasions qu’on s’était procurés, particulièrement en première mi-temps.
Seulement, et encore une fois, nous avons encaissé un but sur balle arrêtée, et je pense qu’il s’agit là d’un aspect que nous devons impérativement perfectionner avant le match retour, car il risque de nous pénaliser» a insisté le coach de la JSK à l’issue de la partie.
Deux réalisations signées Ahmed Kerroum (45e+2) et Réda Bensayah (62e) ont permis au représentant algérien de s’imposer en déplacement contre un adversaire qui a pourtant ouvert le score par l’entremise de Lambert-Gueme Araina (29e).
Cependant, Lavagne a reconnu que grâce à cette importante victoire en déplacement, son équipe a «déjà franchi un grand pas vers la qualification en finale», surtout que «l’adversaire devra marquer au moins deux buts au match retour, pour espérer renverser la situation», ce qui selon lui «sera très difficile».
Interrogé sur le fait de disputer ce match «retour» au stade du 5-Juillet, Lavagne a considéré que «c’est une bonne chose» pour son équipe, car le fait d’évoluer sur un grand terrain lui permettra de mieux développer son jeu.
Quoique, pour commencer, et avant d’attaquer la préparation de cette demi-finale «retour», le Français a indiqué que la priorité sera de «bien récupérer», car ses joueurs avaient fourni beaucoup d’efforts au Cameroun, pour parvenir à remporter cette belle victoire.
Pour conclure, Lavagne a préconisé de «rester vigilants et concentrés, en travaillant avec sérieux» car selon lui, en football, «tout peut arriver».
«Il reste encore 90 minutes, et tant que l’arbitre n’aura pas donné le coup de sifflet final, il ne faudra pas se relâcher» a-t-il encore insisté.