Djamel Belmadi : «Les erreurs dans le haut niveau sont impardonnables»

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Djamel Belmadi : «Les erreurs dans le haut niveau son impardonnables»

S’étant déplacé à Malmö avec la ferme intention de réaliser un match de haute facture devant une sélection de la Suède absente à son tour de la coupe du monde de Qatar, l’entraîneur national, Djamel Belmadi, ne s’attendait nullement à ce que cette dernière sortie des Verts de l’année 2022 tourne au fiasco.

Les Fennecs n’ont finalement tenu le coup que l’espace d’un peu plus d’une demie heure de jeu, avant de subir un coup dur suite à l’expulsion de Bensebaïni à la 34’, laquelle expulsion que le coach national a qualifiée du ‘’tournant du match’’.

« Nous avons commis des erreurs dans cette rencontre et des erreurs comme ça contre des équipes européennes se paient cash.

Jusqu’à l’expulsion de Ramy, on s’était bien installé dans le match, on avait pris nos marques et on s’était approché des buts adverses.

On avait pourtant bien préparé cette rencontre. Malheureusement un joueur de moins contre une équipe comme la Suède devient compliqué et cela chamboule toute la planification et le plan du match», a d’abord analysé Belmadi.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’arbitre va accorder un pénalty aux locaux peu avant la fin de la première mi-temps, une décision que le coach national conteste énergiquement : « On prend ce penalty une minute avant la mi-temps. J’aimerais revoir l’action parce que Touba assure qu’il n’a pas commis de faute.

Cela nous a mis en très grande difficulté surtout qu’on a pris un but juste après la pause sur une erreur que je qualifie de grossière d’Ahmed. Je n’aime pas blâmer mes joueurs. Mais c’est le haut niveau, chaque erreur se paie cash », regrette-t-il.

Belmadi a tout de même reconnu n’être pas du tout satisfait par la prestation de son équipe durant ce match. « Je ne peux pas être satisfait surtout aujourd’hui parce que l’idée était de réaliser une grosse prestation face à la Suède.

On a failli parce que je ne peux retenir que la première demi-heure qu’on a jouée, même si en deuxième mi-temps tout n’est pas à jeter. Le vrai regret c’est de ne pas avoir eu la chance du moins pendant une grosse partie du match, de jouer 11 contre 11».

Invité à faire un bilan sur les deux matchs amicaux de ce dernier stage de l’année contre Mali et la Suède, le sélectionneur national a estimé avoir bien profité pour voir à l’œuvre un plus grand nombre de joueurs.

« Le but de ces deux matchs-là était de faire jouer un maximum de joueurs. On a fait jouer quasiment tout le monde. C’était deux matchs différents, il y avait deux plans, on a fait jouer un maximum de joueurs qui n’avaient pas l’habitude de jouer contre une grosse équipe du Mali qui a failli être mondialiste.

Les gens n’arrivent pas à comprendre qu’il faut que nous soyons humbles et que l’on se mette à travailler. Le but est d’amener un maximum de joueurs au niveau que requiert l’équipe nationale pour l’avenir. C’est très difficile d’essayer des joueurs tout en ayant de la cohésion dans le jeu et à la fois gagner », a-t-il expliqué.

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