412 contrôles antidopage, dont 7 cas positifs, ont été enregistrés durant la saison footbalistique 2018-2019, a annoncé la fédération algérienne (FAF) sur son site officiel.
Lors de la réunion du Bureau fédéral, tenue jeudi au Centre technique de Sidi Moussa, le président de la sous-commission antidopage de la FAF Djamel Eddine Damardji a insisté sur la nécessité d’installer deux médecins à la Ligue de football professionnel (LFP), tout en relevant l’urgence de convoquer les équipes qui ont accédé pour leur donner le code d’accès au PCMA (dossier médical, ndlr), précise la même source.
«Damerdji a tiré la sonnette d’alarme car pour lui ce n’est plus du dopage, c’est de la toxicomanie. Il a proposé des réunions avec les responsables des ministères concernés (santé, jeunesse et sports et commerce)».
Le phénomène du dopage dans le football algérien a pris des proportions alarmantes durant le précédent exercice. Pas plus tard que vendredi, l’ancien attaquant du MO Béjaia Mohamed Bentiba a été interpellé à Oran alors qu’il était en possession de cocaïne.
Trois joueurs ont été suspendus pour quatre années pour dopage à la cocaïne durant la saison dernière : Hicham Chérif El-Ouezzani (MC Alger), Billel Naïli (USM El-Harrach), et Lyes Benyoucef (JS Kabylie).