Auteur d’une saison pleine sous le maillot du Stade de Rennes, avec à la clé une coupe de France face à l’ogre PSG, c’est tout logiquement que Ramy Bensebaini a été retenu par Djamel Belmadi le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie. Une Coupe d’Afrique des Nations que l’enfant de Constantine attend avec impatience.
Il s’agit de sa deuxième CAN après avoir disputé la précédente édition au Gabon, une édition dont il garde un mauvais souvenir, puisque les Fennecs avaient quitté l’épreuve plus tôt que prévu, en se faisant éliminés dès le premier tour.
Bensebaïni espère évidemment prendre sa revanche en terres égyptiennes. Les propos qu’il a tenus dans un entretien accordé au site officiel du Stade Rennais traduisent ses grosses ambitions en vue du rendez-vous continental qui approche à grands pas.
«C’est un honneur de pouvoir représenter mon pays en Coupe d’Afrique. Le peuple algérien vit pour le football et l’équipe nationale. Si on peut lui ramener une deuxième Coupe d’Afrique des Nations, ce serait formidable», déclare-t-il d’emblée.
«On se prépare pour aller en demi-finale, voire en finale. Mais c’est facile de parler, il va d’abord falloir passer par les matches de poule. Il y aura des matches compliqués. Il faudra prendre les points qu’il faut pour se qualifier», ajoute-t-il.
Le mot donc est lâché : autre parcours qu’une qualification au moins aux demi-finales sera perçu comme étant un échec. Cependant, Bensebaïni et ses coéquipiers sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend.
«C’était dur car en Afrique il n’y a plus d’équipes faibles, prévient-il. C’est toujours difficile. Je me souviens avoir perdu 2-0 contre le Bénin, c’était très compliqué». Et de poursuivre concernant le statut de favori que certains spécialistes donnent à la sélection algérienne : «Je pense qu’avant nous il y a des équipes comme l’Égypte et le Sénégal. On arrive peut être derrière. Mais ça ne veut rien dire tout ça. Il faudra prendre tous les matches au sérieux.
Je n’ai jamais joué en Égypte, mais j’imagine que l’on aura de bonnes conditions de football. Parfois en Afrique les terrains peuvent être différents, le climat également. Des fois, on a du mal à respirer. Mais ce ne sont pas des excuses, si on veut gagner la Coupe, il faut savoir s’adapter à tout. Chaque match sera un combat».
