Tout le monde en Algérie a applaudi dernièrement l’élection du président de la FAF, Walid Sadi au sein du comité exécutif de la CAF, un organe duquel le football algérien est absent depuis une dizaine d’années.
On y voyait d’ailleurs une protection du sport roi du pays face à l’injustice dont il ne cesse de faire l’objet de la part de la première instance footballistique internationale. Mais voilà qu’après quelques semaines de cette ‘’performance’’, le football algérien prend un sérieux coup en étant encore victime de l’acharnement de la CAF.
L’instance continentale ne semble d’ailleurs pas encore digéré la sévère ‘’gifle’’ que lui a infligée, il y a quelque temps, le TAS de Lausanne dans l’affaire du match USM Alger-RS Berkane. Du coup, cette instance saisit la moindre occasion pour se ‘’venger’’ du football algérien.
Cette fois-ci, ce sont les trois clubs algériens qui étaient concernés par les quarts de finale de la Ligue des champions et de la coupe de la Confédération qui en ont payé les frais. Mais c’est surtout le MCA qui en a payé le prix fort.
En effet, le club phare de la capitale a écopé de deux matchs à huis clos lors des prochaines rencontres continentales disputées à domicile, a annoncé la Confédération africaine de football (CAF), jeudi dans un communiqué publié sur son site officiel.
Le Mouloudia, actuel leader de la Ligue 1, « a été reconnu coupable de plusieurs infractions aux articles 82 et 83 du Code disciplinaire ainsi qu’aux articles 32 et 35 du Règlement de sécurité de la CAF », lors de son match disputé le 1er avril à domicile contre Orlando Pirates (0-1), comptant pour les quarts de finale (aller) de la Ligue des champions (match nul au retour : 0-0).
« Dans une décision distincte relative à la même rencontre, le jury discipline de la CAF a infligé quatre matchs de suspension au coordinateur du MCA, Mohamed Khezrouni, plus une amende 15.000 dollars, pour « violation des articles 82 et 123 du Code disciplinaire », ajoute la CAF.
De son côté, le défenseur central du MCA Abdelkader Menezla, a écopé de deux matchs de suspension, dont un avec sursis. Une amende de 100.000 dollars a été infligée pour comportement inapproprié des joueurs et membres du staff.
Le club algérois a par ailleurs été condamné à verser : 10.000 USD pour usage de fumigènes, 20.000 USD pour l’utilisation de pointeurs laser, et 10.000 USD pour jets d’objets.
De son côté, le club sud-africain d’Orlando Pirates « a été reconnu coupable de manquements à l’organisation sécuritaire lors de son match disputé le 9 avril contre le MCA », au stade d’Orlando stadium à Johannesburg. Ainsi, le responsable du club, Ezekiel Mathebula, s’est vu infliger 4 matchs de suspension, dont deux (2) avec sursis pendant une période probatoire d’un an.
Les joueurs Sipho Chaine et Nkosinathi Sibisi, ont écopé chacun d’un match de suspension, pour « comportement inapproprié ». Ces suspensions sont assorties d’un sursis d’un an.
Le club sud-africain, devra s’acquitter d’une amende cumulée de 70.000 dollars pour « comportement fautif de l’équipe » et « manquement aux exigences de sécurité. »
En coupe de la Confédération africaine, l’USM Alger, a écopé d’un match à huis clos pour avoir « enfreint les articles 82 et 83 du Code disciplinaire, ainsi que les articles 32 et 33 du Règlement de sécurité de la CAF », lors du quart de finale (aller) face à l’autre représentant algérien, le CS Constantine, le 2 avril au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine (1-1). Cette sanction est assortie d’un sursis d’un (1) an. Le club algérois devra également s’acquitter d’une amende de 25.000 dollars.
Enfin, le CSC a écopé de 15.000 dollars d’amende pour « mauvaise conduite et d’utilisation de fumigènes », à domicile face à l’USMA. Le club de l’Est devra également s’acquitter du montant de 10.000 dollars, correspondant à une sanction antérieure prononcée le 24 décembre 2024, et jusque-là suspendue, conclut la CAF.