La Fédération algérienne de football est revenue à la charge pour réclamer ses dettes envers la télévision publique liées aux droits de transmission de diverses compétitions locales et internationales qu’elle organise…
Une source bien informée a estimé la dette totale accumulée sur une période de 7 années à environ 300 milliards de centimes, comprenant les matchs de la Ligue 1, de la Coupe d’Algérie, ainsi que ceux des clubs engagés dans les compétitions continentales, et des sélections nationales.
Dans ce contexte, Adel Selakdji, directeur général par intérim de l’entreprise de la télévision publique, a eu, récemment, une entrevue avec Nadir Bouznad, secrétaire général de la FAF, au cours de laquelle les deux hommes ont évoqué ce dossier et étudié les suites à réserver de manière à échelonner les dettes en question, avant de se fixer un autre rendez-vous, vu que le président de l’instance footballistique, Walid Sadi, se trouve actuellement à l’étranger pour des raisons personnelles.
Les relations entre la FAF, la Ligue du football professionnelle (LFP) d’une part et la télévision publique d’une autre part, étaient clairement tendues après que les anciens présidents des deux instances Charef Eddine Amara et Abdelkrim Medouar ont fait pression sur les responsables de l’EPTV pour régler le dossier des dettes accumulées. La tension a même atteint son paroxysme à travers des déclarations et des contre-déclarations. Medouar a même menacé de fermer les portes des stades devant les caméras.
L’arrivée de Walid Sadi aux commandes de la FAF a quelque peu contribué à un apaisement entre les deux structures, surtout que Sadi a tout le temps estimé que l’EPTV est un partenaire de l’instance fédéral, et cela s’est traduit par l’ouverture des portes de la sélection nationale devant la chaîne de télévision publique.
A souligner que les droits de retransmission télévisée des divers championnats majeurs constituent la principale source de revenus des clubs, tout en ouvrant la voie à tous les opérateurs locaux et étrangers pour investir en dehors de tout monopole.