Le handisport algérien marquera, à l’occasion des 17ès Jeux paralympiques de Paris (28 août-8 sept 2024), sa neuvième participation d’affilée, que la Fédération algérienne espère « à la hauteur de ses prévisions en médailles », en dépit de plusieurs paramètres dont la présence des meilleurs athlètes au monde.
L’athlète Mounia Gasmi, classe F32, ouvrira le bal pour l’Algérie, avec la finale du concours de Massue, vendredi (18h00 heures algériennes), avec l’ambition de défendre sa médaille de bronze des Jeux de Tokyo-2020, et pourquoi pas faire mieux.
« Je suis concentrée sur ma compétition. Je sais que ça ne sera pas facile, mais je pars à chances égales avec les autres concurrentes », a indiqué Gasmi. La journée du samedi matin (09h00) verra l’entrée en lice de huit athlètes en para-athlétisme, avec notamment la championne du Monde en titre du concours du Disque (F57), Nassima Saifi.
« Je suis consciente de ma mission, je ferai partie des athlètes qui seront sous les feux de la rampe lors de ce concours dont je détiens le titre mondial en 2024. Je tenterai d’assurer une médaille paralympique, chose qui n’est pas facile, car le niveau sera relevé.
Il faut être concentré du début jusqu’à la fin, durant cette finale du disque que je souhaite remporter et offrir un titre à mon pays, car on a travaillé pour cet objectif », a déclaré Saifi. Saifi ne sera pas seule lors de cette finale, puisque sa compatriote Safia Djelal (F57) sera aussi de la partie, elle qui avait terminé à la cinquième place lors des paralympiques de Tokyo.
Certes ce n’est pas sa spécialité, mais elle veut être sur le podium et essayer de bousculer la hiérarchie. Le demi-fondiste, Samir Nououia, avec son expérience et son riche palmarès de 8 médailles dont 3 en or en cinq éditions, sera engagé en finale du 1500m (T46) à partir de 9h58.
L’athlète a reconnu que le niveau de ses concurrents, dont plusieurs nouveaux et jeunes, a considérablement évolué, d’où la difficulté d’assurer un podium pour l’ensemble des athlètes .
« Moralement, je suis bien, la volonté y est. Reste maintenant de savoir si les jambes vont suivre le jour J. Le para-athlétisme a évolué au fil des éditions, et il n’est pas facile d’assurer une médaille, mais je ferai tout pour décrocher un podium », a affirmé Nouioua.
Pour sa part, la toute nouvelle athlète aux JP, Bakhta Benallou, prendra part à la finale du javelot (F13), dans une mission qui s’annonce « très difficile », en présence des meilleures de la spécialité. L’attraction de la journée sera en fin d’après-midi (18h05), avec la finale du concours de Massue (F32) messieurs, et l’entrée en lice de quatre athlètes algériens : Ahmed Mehideb, Walid Ferhah, Bahlaz Lahouari et le tout nouveau, Abdelhak Missouni.
Des espoirs de médailles bien réels, selon les pronostics des entraineurs des quatre athlètes, à conditions d’éviter les erreurs techniques qui sont fréquentes dans ce genre de concours. La direction technique nationale (DTN) espère déjà des médailles lors de ces deux premières journées.
« Oui, nous souhaitons ouvrir notre compteur-médailles dès le coup d’envoi des compétitions. Néanmoins, on s’attend à une rude concurrence. Nos athlètes sont conscients et bien concentrés pour l’entame de ces jeux et seront à la hauteur », a souligné le DTN, Samir Boutebcha.