Il y a quelques jours, l’entraîneur Djamel Belmadi a bouclé cinq années de présence aux commandes techniques de la sélection algérienne.
Si ses débuts étaient, somme toute réussis, avec en prime un trophée de Coupe d’Afrique ramené du Caire, la suite du parcours n’a pas été à la hauteur des attentes. On pense notamment aux deux échecs consécutifs dans la phase finale de la CAN-2022 au Cameroun, et aux barrages qualificatifs pour le Mondial-2022 à Doha.
A présent que la page de ces deux déroutes a été tournée, Belmadi se projette désormais vers l’avenir, lui, qui fait de la prochaine CAN et de la qualification au prochaine Mondial une obsession.
Ayant sans doute retenu la leçon de l’échec subi lors du rendez-vous continental de Douala, le coach national compte prendre ses devants cette fois-ci.
La date FIFA de septembre marquera le lancement de la préparation de la prochaine CAN, avec cette confrontation amicale que vont livrer les Verts face au Sénégal, le champion d’Afrique sortant, à Dakar.
Un test grandeur nature pour l’équipe nationale et pour Belmadi qui tient à mettre, d’ores et déjà, ses capés dans l’ambiance de la CAN en s’acclimatant notamment avec les conditions météorologiques souvent très difficiles de l’Afrique subsaharienne.
D’ailleurs, c’est ce détail qui avait joué un mauvais tour aux coéquipiers de Mahrez au cours de la précédente CAN.
Outre ce match, Belmadi va mettre le paquet sur octobre. Le stage prévu du 9 au 17 de ce mois va être important et décisif à la fois.
D’ailleurs on croit savoir de sources concordantes que le coach a demandé à la fédération de lui dénicher deux adversaires d’Afrique subsaharienne d’un bon niveau pour les affronter chez eux, une manière de donner l’occasion à Bouanani et consorts de travailler dur et surtout de s’habituer davantage à la dureté des rencontres en Afrique.
L’équipe nationale ne se produira pas devant ses supporters en octobre, Belmadi a compris qu’il était plus urgent de préparer son groupe aux conditions de jeu qu’ils auront à défier en janvier en Côte d’Ivoire. Il aurait pu dire oui aux sollicitations des Ivoiriens qui vont organiser un tournoi durant le même mois qui verra la participation des Eléphants et même des Lions de l’Atlas, mais l’invitation aurait été gentiment déclinée.
Cependant, le coach ne perd pas le nord, et sait désormais que l’urgence est de jouer ces matchs-là, donner l’occasion aux nouveaux, habitués plutôt aux conditions des rencontres européennes, d’avoir des matches dans les jambes dans la difficulté, car l’objectif de réussir la CAN et de faire oublier la précédente s’impose.