Ironie du sort, les absences du défenseur international du Borussia Dortmund, Ramy Bensebaini, des rangs des Verts engendrent souvent des défaites de ses coéquipiers.
Cela s’est vérifié à maintes reprises, notamment lors des trois dernières années qui ont vu l’enfant de Constantine rater un bon nombre de rencontres de la sélection nationale à cause de blessures ou de suspensions.
Pas plus tard que jeudi dernier, l’équipe algérienne a laissé des plumes à domicile contre la Guinée (2-1), dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires du Mondial-2026.
Un match auquel Bensebaïni n’a pas pris part à cause d’une blessure au genou contractée dans les premières minutes du premier match amical des Fennecs en mars dernier contre la Bolivie au stade Nelson-Mandela de Baraki, laquelle blessure avait privé le défenseur de 29 ans de la finale de la Ligue des champions d’Europe que son équipe allemande a perdue récemment contre le Real Madrid.
Il faut dire que l’absence de Bensebaïni de l’effectif du sélectionneur Vladimir Petkovic a laissé un grand vide dans la ligne arrière de l’équipe nationale au cours de ses précédents matchs. La preuve, avant de donner la réplique à l’Ouganda (hier soir), la défense algérienne, sans le joueur de Dortmund, a encaissé pas moins de 7 buts en trois rencontres.
Ces dernières années ont été marquées par de nombreux échecs de l’équipe nationale, nombreux dans des matches importants desquels Bensebaïni était absent, ce qui confirme le grand poids de ce joueur dans l’effectif des Verts. Ce fut le cas lors du match retour contre le Cameroun dans les barrages qualificatifs pour la Coupe du monde 2022, au stade Mustapha Chaker.
Ce jour-là, l’ancien joueur du club allemand du Borussia Mönchengladbach était suspendu pour cumul de cartons, privant l’entraîneur Djamel Belmadi de ses services. L’issue de la partie était dramatique, après la défaite des Algériens dans les derniers instants de la partie (2-1), alors qu’ils avaient réussi le plus dur lors du match aller en l’emportant, à Douala même, sur le score d’un but à zéro.
Le même scénario s’est reproduit lors de la précédente édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, où Bensebaïni a reçu un carton jaune lors du deuxième match contre le Burkina Faso, ce qui l’a empêché de jouer face à la Mauritanie au titre de la troisième journée du groupe D.
Une défection qui avait également coûté cher à ses camarades qui n’avaient besoin que d’un point pour se qualifier au deuxième tour, sauf que leur défense à flanché en encaissant un but fatal qui a permis à son adversaire du jour de signer une qualification historique au tour suivant.
Trouver un remplaçant à Bensebaïni, converti par l’ex-sélectionneur national en défenseur central après avoir été habitué à évoluer comme arrière gauche, devient un impératif pour l’actuel sélectionneur national.
