La dernière sortie du président de la FAF, Djahid Zefizef au sujet du joueur franco-algérien, Amine Gouiri, continue de susciter la polémique. En cause, la réaction du joueur lui-même qui a nié tout contact avec la FAF.
Du coup, certains estiment que Djahid Zefzef a commis une faute professionnelle grave.
A leurs yeux, il n’aurait jamais dû aborder le cas Gouiri avant d’être sûr de le boucler avec succès. Selon ces mêmes avis, la FAF s’est grillée sur ce coup.
Ils vont même qualifier l’attitude du président de la première instance footballistique nationale d’amateurisme, et une preuve indéniable de son incapacité à mener ce genre de discussions secrètes.
Pour revenir à cette affaire, il y a lieu de rappeler que tout s’est passé vendredi dernier lorsque le patron de la FAF a été interrogé, dans une émission sportive de la Radio nationale, sur le cas Gouiri, sollicité depuis un bon bout de temps par l’entraîneur national, Djamel Belmadi, sans pour autant parvenir à le convaincre.
La réponse du président de la FAF était comme suit : « pas encore ». Par ces propos, tout le monde a compris que le président de la FAF a noué des contacts avec le joueur de Rennes et que les deux parties sont toujours en discussion sur une éventuelle arrivée de Gouiri chez les Verts.
Mais voilà que l’intéressé s’est vite empressé pour démentir tout contact avec le président de la FAF, indiquant au passage n’avoir pas encore tranché son avenir international et affirmant qu’il était concentré sur le championnat d’Europe des U23 auquel il devrait prendre part l’été prochain avec la sélection française de cette catégorie.
‘’J’étais surpris d’apprendre auprès de proches de moi que le président de la FAF a déclaré qu’il était en contact avec moi. Je peux confirmer que rien de cela n’est vrai…
Peut-être qu’il a parlé à une autre personne. Cela dit, je suis ouvert à toute discussion, mais je n’aime pas qu’on évoque mon nom pour des fins précises’’, a-t-il déclaré à la presse française.
