Quelques temps après que Djamel Belmadi a déclaré, à l’issue du match amical contre la Guinée à Oran, qu’il va prolonger prochainement son contrat avec les Verts, le voilà le président de la FAF, Djahid Zefizef, annoncer que le nouveau bail du coach national s’étalera jusqu’à la Coupe du monde de 2006.
Ainsi donc, le sélectionneur national Djamel Belmadi poursuivra sa mission à la tête des Verts jusqu’au Mondial 2026, dont la phase finale aura lieu aux Etats-Unis, au Canada, et au Mexique.
Dans une déclaration sur les ondes de la Radio nationale, le nouveau patron de l’instance fédérale a annoncé avoir trouvé un accord avec le coach des Fennecs pour la signature d’un nouveau contrat jusqu’en 2026. « Belmadi sera avec nous jusqu’à la Coupe du monde 2026. Du moment qu’il avait décidé de rester à son poste, le problème de sa prolongation de contrat ne se posait pas », a-t-il indiqué.
En poste depuis août 2018, Djamel Belmadi (46 ans) avait mené l’Algérie à remporter sa deuxième Coupe d’Afrique des nations en 2019 en Egypte, mais a échoué à la qualifier au prochain Mondial 2022 au Qatar (20 novembre – 18 décembre), au terme de la double confrontation disputée en mars dernier face au Cameroun (aller : 1-0, retour : 1-2, a.p).
En dépit de cette cruelle désillusion, l’ancien joueur du PSG et de l’OM avait annoncé en avril dernier sa décision de poursuivre son aventure avec les Verts. « J’ai décidé de continuer ma mission à la tête de la sélection algérienne. Nous allons essayer de donner un nouveau souffle à ce groupe qui mérite d’être soutenu et bien sûr recréer une autre dynamique de travail en prévision des prochaines échéances. J’ai soumis à mes responsables l’opportunité de mettre fin à mon contrat, mais cette proposition n’a pas été acceptée», avait-il déclaré au site de la FAF.
L’homme espère relever un nouveau défi. Il a réussi jusque-là à bien déclencher un nouveau départ, puisque les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez sont sur une série de cinq victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Néanmoins, ce que les observateurs reprochent au président de la FAF et les autres membres du bureau fédéral est que ces derniers n’ont pas fixé, dans le nouveau contrat de Belmadi, des objectifs intermédiaires à ce dernier.
En effet, avant le Mondial-2026, l’équipe nationale aura à disputer deux échéances importantes, à savoir, les phases finales de la CAN-2024 en Côte d’Ivoire et celle de 2025 dont l’Algérie est candidate pour son organisation. Et comme le coach national reste sur deux amères désillusions, il est censé rectifier le tir dès la prochaine CAN. Cela devrait inciter la FAF à lui fixer comme objectif au moins les demi-finales du rendez-vous ivoirien. Car s’il venait d’échouer encore dans cette épreuve, la logique incite à l’enlever de son poste.
Et pour éviter que le coach saisisse la FIFA, l’instance fédérale devra prendre ses devants en notifiant tout sur le nouveau contrat. Aussi, on s’interroge si Belmadi, qui n’est plus en position de force, préservera le même salaire, jugé déjà exorbitant, lors de son nouveau mandat à la tête de la barre technique de l’équipe nationale. Cette interrogation devient de plus en plus pertinente quand on sait que la FAF, selon son président lui-même, traverse une conjoncture très délicate sur le plan financier.
