Comme tout le monde le sait, la succession de Charef Eddine Amara à la tête de la FAF depuis que ce dernier a démissionné de son poste pour payer les deux déconvenues de la sélection algérienne sortie dès le premier tour de la CAN-2022 et éliminée des barrages qualificatifs pour le prochain Mondial.
Depuis quelque, temps, le nom de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, revient avec insistance dans les milieux footballistiques nationales. L’homme, qui avait quitté son poste en 2017, est pressenti pour reprendre les commandes du sport roi en Algérie.
Ils sont nombreux, parmi les amateurs de la balle ronde dans le pays, à se frotter déjà les mains, estimant que Raouraoua est l’homme de la situation. Ils voient même en lui le ‘’messie’’ qui a le potentiel de sortir le football national du marasme et le réhabiliter surtout sur le plan international.
Mais voilà que si l’on se réfère à des sources proches de Raouraoua lui-même, ce dernier n’est guère intéressé par un retour aux affaires de la FAF. Sa participation à la dernière assemblée générale ordinaire de la première instance footballistique nationale, jeudi dernier, ne signifie nullement un signe annonciateur de son come-back, insistent les mêmes sources.
Cela pourrait conduire à déduire que Raouraoua va soutenir, lors de l’AG élective prévue pour le 7 juillet prochain, son ami Djahid Zefzef, actuel manager général de la sélection nationale et ancien bras droit de Raouraoua à la FAF.
Cependant, l’éventuelle candidature de Zefzef pourrait être rejetée. Et pour cause, il y a un procès-verbal qui montre bien qu’il a démissionné du Bureau fédéral en 2018 et qu’il a été remplacé par Abdallah Gueddah.
Même Ali Malek, en sa qualité de président de la Commission des candidatures, a laissé entendre récemment que celui qui a démissionné n’a pas le droit de se présenter.
Malgré cela, il n’est pas à écarter de voir le dossier de Zefzef validé, selon les observateurs.
Ces derniers estiment d’ailleurs qu’il suffit de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour se rendre compte que nombre d’anciens présidents de la FAF n’avaient pas réuni les conditions requises pour être élus. En d’autres termes, la réglementation au niveau de la Fédération est bafouée depuis un bon bout de temps.