Le scénario du précédent bureau fédéral de la FAF, qui n’est pas allé au bout de son mandat, est en train de se reproduire avec le nouveau que préside depuis quelques jours Djahid Zefizef.
En effet, dans le dossier de candidature( Président et Membres du BF), exigé par la commission des candidatures aux élections de la FAF ( communiqué publié le 17 juin sur le site officiel de la FAF )qui ont eu lieu le 7 juillet dernier , il est , entre autres , mentionné que les candidats doivent déposer » un engagement écrit et signé: (Formulaire MJS délivré par la FAF), portant sur le respect des règlements sportifs nationaux ( …) pour démissionner de sa fonction élective, technique ou administrative, dans un délai maximum de 30 jours qui suivent la date de son élection, et ce, conformément aux dispositions réglementaires en matière de non cumul de fonctions.
Clair, net et précis . Autrement dit, les membres du bureau fédéral élus dans la liste de Zefizef ont bel et bien remis et signé cet engagement. Ils n’ont donc plus que deux semaines pour faire un choix, soit rester dans le BF , soit retourner à la ligue ou au club. Ils sont nombreux d’ailleurs concernés par cette disposition réglementaire, à l’image du président du NC Magra, qui continue à s’afficher dans les transactions estivales réalisées par son club dans le cadre du mercato.
Mais du côté de la FAF, on commence à véhiculer une information selon laquelle la disposition réglementaire relative à l’interdiction du cumul de fonctions ne concerne désormais plus les membres de la FAF et qu’elle s’applique uniquement sur les autres fédérations sportives.
Une information qui n’a aucun crédit, et qui si elle venait d’être confirmée, risque tout simplement de faire des vagues dans les milieux sportifs algériens.
Il faut dire que ce dossier n’est pas le seul à ébranler d’emblée la sérénité de la nouvelle équipe dirigeante du football algérien. Mohamed Maouche, membre du bureau fédéral élu a été désigné, jeudi passé lors de la première réunion du bureau fédéral, comme président de la commission d’éthique de la FAF alors que les statuts l’interdisent.
La commission d’éthique doit être présidée par un membre indépendant et juriste de formation. Première bourde de Zefizef, font remarquer les spécialistes.