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mercredi, avril 24, 2024
FAF

Football algérien : L’heure est au grand déballage

Ce n’est un secret pour personne, le football algérien est pourri ; il n’en demeure pas moins que cela ne date pas d’aujourd’hui. Il faut savoir que tous les contestataires, Mohamed Zerouati (président de la JSS), Ali Baâmeur (président de la LRF Ouargla), Cherif Mellal (président de la JSK), Tarek Arama (manager du CSC), Abdelbasset Zaïm (président de l’USMAn)… auxquels on pourrait rajouter Messaoud Koussa, qui vient de démissionner de son poste de membre du bureau fédéral de la FAF, ont tous un point commun. Ils sont, en effet, tous contre le président de la FAF, Kheireddine Zetchi.

Tous ces acteurs du football algérien ont eu maille à partir avec le président de la fédération pour diverses raisons. Le pourrissement dans lequel se morfond la balle ronde nationale ne date pas d’hier, mais hormis Yahi, président de l’US Chaouia, qui avait fait des révélations similaires par le passé, ces hommes ont bien choisi leur temps pour en parler.



Tout le monde d’ailleurs s’empresse de les accuser de vouloir profiter du ‘’Hirak’’ pour « monter la vague ».

Déjà, au mois de septembre de l’année dernière, la chaîne de télévision BBC avait publié une enquête sur le phénomène de la corruption dans le football algérien.

Cette chaîne avait même dévoilé le montant fixé pour chaque transaction douteuse dans les différentes rencontres du championnat algérien des Ligues 1 et 2. Selon le média britannique, une victoire coûte l’équivalent de 800 millions de centimes, alors qu’un penalty pouvait atteindre la somme de 200 millions de centimes, et cela en fonction de l’importance de la rencontre.



Un match pour la survie en Ligue 1 peut aller jusqu’à 2 ou 3 milliards de centimes. Malgré cette enquête de la BBC, et la menace de la FIFA qui avait affirmé qu’elle prenait le problème des matchs arrangés très au sérieux, il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas eu de suite et que tout est redevenu normal, une fois l’orage passé.

Tout le monde sait que des arbitres, des officiels, des présidents de clubs prennent de l’argent pour influencer les scores des matches mais personne n’a été inquiété. C’est dire que l’on n’est pas sorti de l’auberge.

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