Le président de la FIFA Gianni Infantino, cible depuis fin juillet d’une enquête en Suisse, a défendu vendredi son combat « contre la corruption » dans le football, estimant avoir restauré l’intégrité de l’instance après une vague de scandales.
« Plus jamais nous n’aurons de corruption dans le football (…) Nous l’avons exclue et nous ne la laisserons pas revenir », a promis le Valaisan, en ouverture du 70e Congrès de la FIFA tenu par visioconférence avec les délégués des 211 fédérations membres.
Offensif, il a spontanément évoqué la procédure qui le vise depuis le 30 juillet en raison de trois rencontres secrètes avec l’ex-procureur général helvétique, alors chargé d’instruire une série d’enquêtes visant principalement d’anciens responsables de la FIFA.
« Ce sont des rencontres qui voulaient tendre à montrer que la nouvelle FIFA était à mille lieues de l’ancienne », une instance « victime de fonctionnaires corrompus », a lancé M. Infantino, allusion à l’équipe de son prédécesseur Sepp Blatter, évincé en 2015.
« Pourquoi donc ai-je rencontré le procureur général? Parce que c’était mon obligation (…) Je voulais libérer la FIFA des ombres du passé et je veux toujours le faire », a-t-il martelé, après s’être une première fois expliqué en août dans une lettre aux fédérations.