L’avenir de l’international algérien, Youcef Belaïli, est dans le flou, lui qui se trouve à nouveau au centre d’une polémique pour avoir « fui » son club français, Ajaccio AC, qui lutte pour son maintien parmi l’élite.
À ce propos, on apprend que la direction de la formation de la Corse entend saisir la FIFA par une plainte contre son joueur algérien, qu’elle accuse de ne pas avoir respecté les clauses de son contrat, en rentrant chez lui à Oran sans l’autorisation de son employeur.
La direction du club français avait d’ailleurs, via un communiqué de presse publié le 25 avril dernier, prévenu que Belaili ferait l’objet de « mesures coercitives » après sa « fugue ».
Pour sa part, l’intéressé s’est empressé de répondre en postant un message sur son compte instagram par lequel il a justifié son comportement par le décès de son oncle.
Mais depuis, le joueur n’a pas réintégré son équipe et certaines informations le donnent actuellement en vacances du côté d’Alicante, sachant que son contrat expire en début juillet prochain, lui qui avait rejoint Ajaccio après une première expérience française du côté de Brest, expérience qui s’était également achevée en ‘’queue de poisson’’.
Le milieu offensif des Verts aurait fait un trait définitif sur le haut niveau. L’Europe n’est plus l’objectif financier du joueur de 31 ans, qui espère des touches dans des pays du Golfe où sa réputation n’est pas écornée, comme aux Émirats ou au Koweït.
La piste la plus probable pour l’Algérien reste cependant celle menant à l’ES Tunis, seul club où ses frasques sont tolérées. Depuis le départ de l’international algérien de Tunisie en 2019, l’Espérance ne gagne plus rien sur la scène africaine, ce qui fait que les dirigeants ne seront clairement pas contre son retour.
Ces mêmes responsables avaient à l’époque, fait une proposition à Belaïli pour revenir au club, avec un salaire mensuel de près de 100 000 euros, mais l’enfant d’Oran avait à ce moment préféré le challenge européen.
À voir comment la situation évoluera d’ici le prochain mercato mais tout porte à croire que Belaïli posera bien ses valises à Tunis l’été prochain pour un troisième chapitre avec les Sang et Or (2012-14 puis 2018-19) où son parcours a été fructueux (2 Ligues des Champions africaine et 4 championnats de Tunisie).