L’aéroport Charles-de-Gaulle, dans la capitale française Paris, a été le théâtre ce mercredi d’un incident qui a suscité beaucoup de controverse : l’international algérien Youcef Belaïli, âgé de 33 ans, a été interpellé par la police française juste après son retour des États-Unis, où il avait participé à la Coupe du monde des clubs 2025 avec son club, l’Espérance Sportive de Tunis.
Selon une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, l’incident s’est produit après l’atterrissage de l’avion en provenance de New York. Les images montrent des agents de police escortant le joueur vers un poste de sécurité à l’intérieur de l’aéroport.
D’après le père du joueur lui-même, Belaïli n’a commis aucune infraction, mais serait intervenu en raison de l’incapacité de son fils de deux ans à attacher sa ceinture de sécurité comme l’exigeait l’équipage. Cela aurait dégénéré en une dispute qui s’est soldée par une interpellation qualifiée d’« humiliante » à l’aéroport.
La même source a décrit l’incident comme une « attitude inappropriée » à l’égard du joueur, affirmant que l’affaire ne justifiait en rien une arrestation et que Belaïli « agissait en père, non en fauteur de troubles ».
Aux dernières nouvelles, Belaïli a été libéré quelques heures après son interpellation, grâce à une intervention conjointe de la Fédération algérienne de football et de l’ambassade d’Algérie en France, qui sont rapidement intervenues pour désamorcer la situation et garantir le respect des droits de l’international algérien.
D’après des sources proches du dossier, l’ailier gauche de l’Espérance a quitté le poste de police sans qu’aucune charge officielle ne soit retenue contre lui.
Cet épisode relance une fois de plus le débat sur la personnalité controversée de Youcef Belaïli, souvent critiqué pour ses comportements jugés problématiques. Il avait notamment eu un litige juridique avec le club saoudien d’Al-Ahly après une résiliation unilatérale de contrat, l’obligeant à verser une indemnité selon une décision de la FIFA.
Il a également été accusé de manquements disciplinaires lors de son passage en Ligue 1 avec les clubs de Brest et d’Ajaccio, ce dernier ayant même publié un communiqué officiel dénonçant ses « comportements non professionnels » et menaçant de sanctions. Malgré cela, Belaïli reste l’un des talents algériens les plus marquants de ces dernières années.