JO-2024 : Grosse désillusion et des interrogations pour la lutte algérienne

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JO-2024 : Grosse désillusion et des interrogations pour la lutte algérienne

Le parcours des lutteurs algériens dans ces 33es Jeux olympiques qui se poursuivent à Paris a été un véritable fiasco. Malgré la présence massive des athlètes algériens dans cette discipline au nombre de dix, les deux sexes confondus, aucun Algérien n’a réussi à briller.

Pis, neuf des dix lutteurs concernés ont quitté l’épreuve dès le premier tour, ne parvenant même pas à marquer le moindre point dans leurs combats respectifs. Même le champion africain, Rachid Sid Azara, sur lequel tous les espoirs étaient placés pour créer la surprise, a déçu plus d’un, puisqu’il a quitté les jeux dès son deuxième combat, soit en huitièmes de finale.

Septième aux derniers JO à Tokyo, Azara n’a même pas réédité la même performance. Pourtant, Azara a abordé son combat de jeudi tout en ayant l’ambition de sauver la mise après l’élimination collective de ses coéquipiers tout au long des premières journées du tournoi de la lutte.

Il s’agit d’Abdelkrim Ferkat (60 kg), Abdelkrim Oukali (77 kg), Fadi Rouabah (97 k), Ibtissem Doudou (50 kg), et le restant des membres de la sélection algérienne, dont certains d’entre eux n’ont pas profité des combats de repêchage pour aspirer faire mieux.

Sid Azara a été battu par le Georgien Lasha Gobadze dans la catégorie des 87 kg, et comme ce dernier a échoué à atteindre la finale, le lutteur algérien n’a pas eu le droit à un combat de repêchage.

Grosse déception dans le camp algérien, puisque tout le monde misait sur Sid Azara pour créer l’exploit, lui qui est en train de dominer la scène régionale et africaine dans la lutte gréco-romaine.

Il compte d’ailleurs dans son palmarès pas moins de cinq médailles d’or dans les championnats d’Afrique des années 2016, 2017, 2020, 2022 et 2023, en plus de deux autres de la même couleur lors des jeux africains de 2019 et 2023, sans oublier la médaille en vermeil qu’il a décrochée dans les derniers Jeux méditerranéens joués en 2022 à Oran.

Il s’agissait de la deuxième participation du lutteur de 28 ans dans la messe sportive planétaire, après avoir pris part à la précédente édition tenue à Tokyo, et au cours de laquelle il a été éliminé en quarts de finale face au futur médaillé d’or de l’édition.

Les résultats des Algériens dans ce sport de combat contrastent totalement avec les propos du président de la Fédération algérienne de la lutte associée, Hamza Doghdogh, qui est même allé jusqu’à promettre une médaille avant le départ de la délégation algérienne vers la capitale française.

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