Contrairement à la saison passée lorsque la JS Saoura avait réussi à atteindre la phase des poules de la coupe de la CAF, les gars de Béchar n’ont pu aller cette fois-ci au terme du deuxième tour préliminaire de cette même compétition.
Pourtant, tout indiquait que le représentant algérien parvienne à refaire son petit retard du match aller contre les Ivoiriens de Sporting Gagnoa qui l’ont battu une semaine auparavant à Yamoussoukro sur le score d’un but à zéro. Mais voilà que plusieurs paramètres ont joué en défaveur des Canaris du SudOuest du pays.
On pense d’abord à la non homologation de leur stade à Béchar par la commission spécialisée de la CAF, et ce, pour le deuxième exercice de suite. Une décision ayant contraint la direction de la JSS à opter pour le nouveau stade d’Oran où elle a reçu l’aval des autorités locales et toutes les parties concernées.
D’ailleurs, la délégation algérienne s’est même déplacée à Oran où elle a débuté son stage bloqué en prévision de la réception des Ivoiriens. Mais à la grande surprise des protégés du président légendaire de la JSS, Mohamed Zerouati, ils ont été sommés de quitter la capitale de l’Ouest dans la nuit de mercredi après le refus de la CAF de domicilier leur rencontre au stade Miloud-Hadefi.
Un coup dur pour l’équipe algérienne qui s’est retrouvée contrainte d’effectuer un long déplacement par route jusqu’à Sétif. Les tracasseries de la JSS ne s’étaient pas limitées à cela, puisqu’ils ont eu à vivre une mésaventure en plein chemin vers la ville des hauts plateaux de l’Est du pays, lorsque leur bus est tombé en panne.
Les joueurs et le reste de la délégation étaient contraints alors à une longue attente avant qu’un nouveau bus ne soit mis à leur disposition pour poursuivre leur chemin en pleine nuit.
Et comme si tout cela n’a pas suffi, l’arbitre du match, le Libyen Echalmani Mouataz, qui n’est autre que le fils du président de l’Union nord-africaine de football et membre du bureau fédéral de la CAF, en a rajouté de sa couche.
En effet, tout le monde à la JSS crie aujourd’hui au scandale après avoir été injustement éliminé par le referee libyen qui a privé le club algérien d’au moins deux buts valables.
Évidemment, c’est la désillusion totale dans le camp de la JSS et même dans les milieux sportifs algériens qui s’attendaient plutôt à ce que les gars de Béchar poursuivent leur aventure africaine, et ce, malgré leur début très difficile en championnat algérien, puisqu’il ne compte que sept points de leurs six premières rencontres.
Un bilan auquel n’est pas habitué la formation chère à Zerouati qui se retrouvent désormais au bord de la crise, et ce, après l’annonce par son patron de jeter l’éponge, une annonce qu’il avait faite il y a de cela deux semaines, et qu’il compte mettre en exécution ces jours ci après la fin de l’aventure africaine de son équipe, ce que ne nous le souhaitons pas pour la JSS et sa galerie.