Le 10 février prochain, la CAF annoncera l’heureux élu qui aura l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations en 2025 après que cette édition a été retirée dernièrement à la Guinée.
Et comme tout le monde le sait, les délais fixés pour le dépôt des candidatures par les pays intéressés par l’organisation de cet évènement a expiré le 19 décembre dernier. Depuis, le suspense a commencé au sujet du verdict final de la première instance footballistique africaine.
Certaines sources, à l’image du célèbre journaliste algérien de la chaîne spécialisée beIN Sports, se sont empressés pour affirmer que les dés étaient jetés et que la CAF a déjà tranché le dossier en faveur du Maroc.
Une information vite démentie par le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag. Mieux, ce dernier s’est montré très optimiste quant aux chances de l’Algérie de remporter la bataille à laquelle prennent part, outre l’Algérie et le Maroc, l’Afrique du Sud, la Zambie, ainsi que le Nigéria et le Bénin, deux pays qui ont présenté une candidature commune.
Cependant, les observateurs suivent avec curiosité l’attitude des membres du bureau exécutif de la CAF vis-à-vis du dossier marocain, d’autant plus que ce pays a déjà des antécédents en la matière.
On fait allusion à deux précédentes ‘’volte-face’’ de la part du Maroc ayant mis l’instance continentale dans l’embarras.
On fait allusion à l’édition de 2019 qui devait avoir lieu chez les Marocains avant que ces derniers ne changent d’avis avant six mois seulement du coup d’envoi de l’évènement. Heureusement d’ailleurs pour la CAF que l’Egypte est intervenue pour sauver la mise.
Ce fut aussi le cas lors de la CAN-2015 quand le Maroc avait avancé comme alibi la situation sanitaire liée à la propagation du virus Ebola pour se désister de l’organisation du rendez-vous footballistique continental.
Et malgré l’insistance de la CAF, dirigée à l’époque par le Camerounais Aïssa Hatatou, le gouvernement du Makhzen a campé sur sa décision, obligeant la première structure footballistique à recourir à la Guinée équatoriale pour accueillir l’édition en question.
Ces deux fausses notes du Maroc, qui compte une seule organisation de la CAN remontant à l’an 2008, devraient jouer un mauvais tour à son dossier de candidatures relatif à la CAN-2025. Mais ceux qui sont au courant du travail de coulisses que réalise le président de la Fédération royale marocaine, Faouzi Lekjaa, sont unanimes à dire que ce dernier a encore des cartes à jouer en la matière.
La preuve, le Maroc a remporté la course à l’organisation de la CAN-2022 du football féminin, et s’apprête à accueillir la coupe du monde des clubs en début de l’année prochaine.
Les Lions de l’Atlas ont également eu l’avantage de disputer à domicile pratiquement toutes leurs rencontres dans le cadre des qualifications au Mondial-2022.