La sélection algérienne est à pied d’œuvre à Lomé depuis ce lundi. Les choses sérieuses commencent donc pour la bande à l’entraîneur national Djamel Belmadi en prévision de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui aura lieu du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire
Dans la capitale togolaise, les Verts vont accomplir l’essentiel de leur préparation en prévision du rendez-vous footballistique continental, un rendez-vous qu’ils comptent aborder avec un esprit revanchard après leur désillusion de la précédente CAN au Cameroun lorsqu’ils avaient quitté l’épreuve dès le premier tour, et ce, après trois années de leur sacre continental décroché en Egypte.
Une fois le stage précompétitif de Lomé, au cours duquel les Verts affronteront en amical le Burundi et la sélection locale du Togo achevé, les poulains de Belmadi rallieront la ville ivoirienne de Bouaké le mercredi 10 janvier, pour prendre part à la CAN-2023, où ils figurent dans le groupe D en compagnie du Burkina Faso, de la Mauritanie, et de l’Angola.
Avant de se rendre à Lomé, l’entraineur national avait animé une conférence de presse pour parler de la CAN ivoirienne que ses troupes débuteront le 15 janvier en donnant la réplique aux Palancas Negras de l’Angola.
Le technicien à la tête des Verts depuis 2018 en a profité pour évoquer les favoris du tournoi continental… sans citer son équipe ! Les Fennecs sont pourtant revenus au premier plan ces derniers mois, comme l’atteste leur invincibilité pendant toute l’année 2023.
“Les favoris de la CAN sont souvent les mêmes, on les connaît : Egypte, Sénégal, Maroc, Tunisie, Nigeria, Côte d’Ivoire – pour moi un gros gros favori, qui joue à domicile. Personne ne peut avoir de certitudes sur le futur vainqueur“, a-t-il débuté, avant d’expliquer pourquoi il a exclu sa propre équipe de cette liste : “Nous ne nous sommes pas qualifiés au Mondial, nous sommes sortis au 1er tour de la dernière CAN et vous me l’avez assez répété, donc, de facto, nous ne sommes pas favoris.”
Outsider, toujours un statut plus enviable que le costume de favori. Evitant de verser dans un optimisme béat, et sans doute voulant éloigner ses protégés de la pression, Belmadi a tout de même affirmé que les « Verts » iront en terre ivoirienne avec l’intention d’ »obtenir un résultat optimum ».
« Notre ambition est d’aller plus loin, vaincre, et obtenir le résultat optimum. Nous sommes plusieurs à vouloir la même chose, ce sera une lutte acharnée ».
Les Algériens entameront la compétition le lundi 15 janvier face à l’Angola au stade de la Paix à Bouaké (21h00), avant de défier le Burkina Faso, le samedi 20 janvier à Bouaké (15h00), puis la Mauritanie, le mardi 23 janvier toujours à Bouaké (21h00).
faut dire que le patron technique du ‘’Club Algérie’’ accorde une importance particulier au premier match, voyant en cette rencontre la clé d’un parcours réussi au cours de cet évènement continental. » Démarrer la compétition par une victoire est essentiel, nous avons suivi les huit derniers matchs de l’Angola, c’est une équipe qui encaisse peu de buts, mais qui ne marque pas trop en même temps. Le premier match ne sera pas facile, de par le stress et l’importance de l’événement.
Il va falloir être prêt et on le sera inchallah », a souligné Belmadi. Et d’enchaîner : « le Burkina-Faso, comme le Mali ou la Guinée, est une très bonne équipe à qui il manque un Mané par exemple. Ils sont très compétitifs. On a réfléchi sur les trois équipes, en ayant des scénarios en tête, mais toute notre réflexion va vers l’Angola ».
Enfin, Belmadi a reconnu avoir tiré des enseignements des deux dernières éditions de la CAN, au cours desquelles l’équipe nationale a montré deux visages distincts : sacrée championne en 2019 (Egypte), avant d’être sèchement éliminée au premier tour en 2022 (Cameroun).
» J’ai tiré des expériences de nos deux dernières participations à la CAN, le plus important est de se préparer dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, on se retrouve avec la totalité de l’effectif pour s’envoler pour le Togo », a-t-il conclu.