Ligue 1 : Tempo infernal pour la valse des entraîneurs

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Omar Belatoui, limogé par le DRB Tadjenant

La quatrième journée de la Ligue 1 a été plutôt expéditive pour deux autres entraîneurs qui ont dû quitter leurs clubs respectifs, tous les deux ayant payé le prix de la défaite de leurs équipes.

Il s’agit d’Omar Belatoui et le Tunisien Hamdad Edou, entraîneurs du DRBT et de l’USMH respectivement. Défaits sur leur terrain, les deux coachs ont vite été virés. Le tempo est vraiment infernal pour la valse des entraîneurs en Algérie.

Il faut dire qu’en moins d’une saison, le DRBT a battu tous les records en la matière, puisque ce club s’apprête à engager un sixième entraineur. Pourtant, l’équipe chère au président Tahar Graïche était, jusqu’à la saison passée, un modèle en terme de stabilité technique, avec son ancien coach, Lamine Bougherara, resté dans le club pendant trois années et demi, avec à la clé trois accessions de rang.

Pour l’USMH, les choses ne diffèrent pas trop, puisque l’équipe à son troisième changement d’entraineurs. Edou aurait certainement regretté de revenir sur sa démission qu’il avait annoncée en début de ce mois juste à l’issue du match de la première journée de la phase retour.

Les dirigeants harrachis qui l’avaient supplés pour rester, se sont retournés contre lui après la contre-performance à domicile contre l’O Médéa, en lui montrant la porte de la sortie. Ils n’ont d’ailleurs pas mis du temps pour lui trouver un successeur, en la personne de Farid Zemiti. Il faut dire que l’année 2018 a débuté de manière tonitruante pour certains clubs des Ligues 1 et 2 qui ont dû se séparer de leurs entraîneurs.

Pas de moment pour pavoiser, les choses se sont précipitées au point de pousser à la porte des techniciens dans une compétition connue pour être une dévoreuse de coachs depuis plusieurs années maintenant. Le premier à être forcé de jeter l’éponge, c’est bien Azzeddine Aït-Djoudi, l’entraîneur de la JS Kabylie, au lendemain d’une défaite logique à Béchar contre la JS Saoura (0 à 2). C’est le même cas pour l’USM Blida, bon dernier de la Ligue 1 Mobilis, dont l’entraîneur Mustapha Sbaâ a lui aussi préféré se retirer dès le coup de sifflet final de la rencontre face au MC Oran (perdue au stade des Frères Brakni 1 à 0).

Lors de son récent passage à l’ENTV, Sbaâ a expliqué le malaise et l’ambiance tendue qui règnent au sein du club ces derniers temps, et l’attitude du président qui a recruté un joueur africain sans recourir à son avis, ou plutôt en lui demandant de l’apprécier sur un document vidéo ! Une autre bizarrerie algérienne.

Mais Mustapha Sbaâ pointe un doigt accusateur vers l’entourage du président qu’il accuse d’être le manipulateur d’une frange du public qui s’est attaquée à lui et à ses joueurs. Un Mustapha en cache un autre, allusion faite à Biskri, le coach du MO Béjaïa (Ligue 2 Mobilis) qui a vu son contrat résilié avec le président Mustapha (encore un !) Rezki. La raison : la défaite contre l’ASM Oran, lors de la reprise, et la manière de jouer de l’équipe ont fait que les dirigeants des Crabes ont pris peur de rater l’accession en fin de saison.

Les jours qui viennent seront certainement porteurs de mésaventures d’entraîneurs surtout que la bataille commence à devenir rage aussi bien en haut qu’en bas du classement des deux premiers paliers.

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