Les seizièmes de finale de la coupe d’Algérie seront maintenus à leur date initiale, à savoir les 27,28 et 29 décembre. Une décision réitérée par le bureau fédéral, en dépit de la programmation le 27 du même mois d’un match amical devant opposer la sélection algérienne des joueurs locaux contre son homologue du Qatar à Doha.
Une décision qui risque de provoquer l’ire des clubs de l’élite, qui nous ont habitués à refuser de jouer leurs matchs sans leurs joueurs internationaux. A ce propos, la LFP avait affirmé mardi lors de la réunion de son bureau qu’elle va retarder de 24 ou 48 heures les matches des 1/16 de finale de la coupe des équipes ayant plus de 3 joueurs en sélection.
Mais le bureau fédéral, lui, a tenu à préciser que cela doit être soumis à des conditions, parmi elles le niveau de l’adversaire de l’équipe en question, un club comme l’USMA pourrait ne pas bénéficier de ses joueurs si en face elle affronte un club de division amateur.
C’est à prédire donc un énième bras de fer entre les clubs et la FAF, comme quoi on ne va pas sortir de l’auberge sachant que la programmation a tout le temps constitué un sujet à polémique dans notre championnat et en coupe d’Algérie aussi.
Cela se passe au moment où l’entraineur national, Djamel Belmadi, se dit n’être pas disposé à faire des concessions aux clubs, en insistant sur la convocation de tous les joueurs qu’ils jugent aptes pour défendre les couleurs nationales lors du match face au Qatar qui devrait lui servir d’un véritable test pour jauger les capacités des éléments du cru en vue de choisir les meilleurs d’entre eux pour renforcer le groupe des Verts en prévision de la prochaine CAN.
Il faut rappeler à ce propos qu’en raison de l’entêtement des clubs algériens de ne pas se passer des services de leurs joueurs internationaux, la FAF avait fini par s’excuser auprès de son homologue égyptienne de ne pouvoir envoyer au Caire la sélection des moins de 23 ans qui allait affronter en amical les jeunots des Pharaons le 20 novembre passé. Cette attitude avait poussé le sélectionneur national, Boualem Charef, qui occupe également les fonctions de directeur des équipes nationales, à rendre le tablier, emboitant le pas à son ‘’professeur’’, le directeur technique national, Rabah Saadane.