Le MC Alger aura enfin son centre d’entrainement. La direction de ce club, qui s’apprête à fêter son 99ème anniversaire le 7 août prochain, vient d’annoncer avoir enfin réglé toutes les procédures administratives et financières d’usage pour l’acquisition finale d’une assiette de terrain d’une superficie de trois hectares sise dans la commune de Zeralda.
En effet, après de longues tergiversations, et d’autres obstacles auxquels ont fait face les dirigeants algérois, ces derniers, qui ont dû sollicité l’entraide du wali d’Alger pour surmonter tous ces obstacles, ont finalement réussi à tout régler et avoir par là même le feu vert pour démarrer les travaux de leur futur camp d’entrainement.
La direction mouloudéenne entend aussi organiser une cérémonie symbolique à l’occasion de la pose de la première pierre du projet, laquelle cérémonie devrait avoir lieu le 7 août pour célébrer l’anniversaire du club.
Selon nos informations, il sera question de bâtir, outre des terrains d’entrainement pour les catégories jeunes et l’équipe première, un bloc administratif qui servira de siège pour la direction du club, ainsi que d’autres équipements sportifs et médicale.
C’est une entreprise filiale de Sonatrach, la firme pétrolière détenant la quasi-totalité des actions de la société sportive par actions du vieux club de la capitale, qui sera chargée par la réalisation du projet en question, indique-t-on de même source. Le futur centre d’entrainement des Vert et Rouge devrait être livré dans deux années.
Sur un autre registre, la direction du club phare de la capitale a réussi à désamorcer la bombe des arriérés des salaires de ses joueurs en parvenant à leur attribuer, avant-hier, deux mensualités chacun.
Cette opération a été rendue possible grâce notamment au déblocage par Sonatrach de la deuxième tranche du budget alloué au club et estimée à 20 milliards de centimes.
Du coup, le président du MCA, Abdelnacer Almas, dont la crédibilité était jusque-là en jeu, a évité à son club des problèmes inutiles, puisque certains joueurs, las d’attendre leur dû, avaient menacé de saisir la chambre nationale du règlement des litiges (CNLR) relevant de la FAF.
Mais en payant ses protégés, Almas aura ainsi écarté le danger d’une éventuel saignée au sein de son effectif qui se profilait à l’horizon.
