Mohamed Raouraoua : « Contribuer avec mes idées à la relance du football national »

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La présence de Mohamed Raouraoua hier à l’AG ordinaire de la FAF a créé l’évènement. Dès son apparition au centre technique de Sidi Moussa, tous les présents se sont rués vers lui pour le saluer. C’est dire que l’homme n’a rien perdu de son aura et surtout de son influence dans la scène footballistique nationale.

Il faut dire que Raouraoua avait entretenu le suspense quant à sa présence ou non dans cette AG. Ses engagements avec l’Union arabe de football qui organisera aujourd’hui le tirage au sort de la Coupe arabe des clubs, ne l’ont pourtant pas empêché de marquer de sa présence ce rendez-vous, une année après avoir quitté l’immeuble de Dely Brahim.

Et si l’ex-patron de la FAF a tenu à être présent, c’est parce qu’il souhaite contribuer dans la sortie de la crise du football national, surtout qu’il possède désormais une riche expérience dans ce registre. «Je suis ici pour contribuer avec mes idées à la relance du football national, d’autant que j’ai cumulé une longue expérience dans la gestion de la FAF. Nous devons rester solidaires pour le bien de la discipline. Mon devoir est de dire ce que je pense vraiment, que ce soit les choses négatives ou bien positives, dans un cadre objectif », a affirmé Raouraoua.

Et d’enchaîner : «Je ne peux pas dire que je suis d’accord avec la gestion du bureau actuel. Je suis disposé à applaudir les bonnes décisions et m’exprimer sur tout ce qui ne me plait pas. Les responsables actuels devront être à la hauteur de leur mission, ils sont responsables devant tout le monde.

En ce qui concerne l’aspect financier, je pense que la FAF se trouve en très bonne santé, mais il doit y avoir une politique de sponsoring selon la Loi de finances sur l’investissement décidée par l’État qui a pour objectif de générer de nouvelles sources de financement, mais j’ai constaté malheureusement qu’aucun nouveau sponsor n’a été enregistré en 2017.

La FAF ne compte désormais que sur un seul sponsor en l’occurrence l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, alors que son contrat expire en 2019. Nous devons penser à l’avenir en cherchant des sources de financement permanentes».

Raouraoua a profité de cette AG pour rappeler à l’actuel bureau fédéral, qui fait de la construction de quatre centres de formation régionaux son cheval de bataille, pour lui rappeler qu’il avait réussi à doter la FAF d’une assiette de terrain viabilisé de plus de 5000 mètres carrés qui allait abriter l’Académie de la FAF. Il leur a ainsi exhorté à poursuivre ce projet qui s’inscrit dans la même ligne de conduite de Zetchi en matière de formation.

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