Mondial-2022 (qualifications) : Le compte à rebours commence pour les Verts

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Mondial 2022 (qualifications) : L'Algérie évoluera en vert, le Burkina Faso en blanc

L’équipe nationale algérienne, à l’instar du reste des sélections africaines, aura à partir de septembre prochain, rendez-vous avec le début des éliminatoires du continent africain pour la Coupe du monde. Les Verts abordent ces qualifications dans la peau du favori vu que tout le monde attend d’eux de passer l’écueil des éliminatoires et surtout briller lors de la fête footballistique planétaire qui aura lieu au Qatar, dans la période du 21 novembre au 18 décembre 2022, et ce, pour la première fois dans un pays arabe.

Le tirage au sort des éliminatoires, qui a eu lieu début 2020, avait placé l’équipe algérienne dans le premier groupe aux côtés des équipes du Burkina Faso, qui est le concurrent le plus important des compagnons de Riyad Mahrez dans cette course, en plus des équipes de Djibouti et du Niger, deux équipes qui ne devraient poser aucune difficulté aux champions d’Afrique en titre en route vers le Qatar.

Les hommes du sélectionneur Djamel Belmadi débuteront leur parcours dans les éliminatoires africaines de la Coupe du monde par une confrontation au stade Mustapha Tchaker de Blida contre l’équipe nationale de Djibouti, le 2 septembre prochain, avant d’aller affronter le Burkina Faso sur le 7 du même mois à Marrakech au Maroc.




Au cas où l’équipe algérienne parviendrait à se qualifier dès son premier groupe, les « Fennecs » auront une tâche plus difficile avant d’assurer leur qualification pour la Coupe du monde au Qatar, qui consiste à passer par les barrages au cours desquels ils affronteront l’une des neuf équipes qualifiées du reste des groupes, qui seront classées selon le classement FIFA comptant pour le dernier mois précédant le tirage au sort de ces barrages.

Cela permettra à la sélection algérienne d’éviter les équipes qui la précèdent au classement africain, comme les équipes du Sénégal, de la Tunisie et du Nigeria, mais il reste possible qu’elle affronte, par exemple, l’équipe égyptienne, qui reste jusqu’à présent en dehors du Top 5 africain au classement FIFA.
Djamel Belmadi, qui table énormément sur ces qualifications, s’appuiera sur de nombreux noms brillants des championnats européens et arabes pour atteindre son objectif.

On s’attend d’ailleurs à ce qu’il ne va pas trop chambouler l’effectif auquel il a l’habitude de faire appel depuis la précédente CAN, tels que Riyad Mahrez, Youssef Belaili et Baghdad Bounedjah, en plus de Ismail Bennacer, Issa Mandi et Sofiane Feghouli.




En cas de blessures ou de manque de compétition, l’ancien entraîneur du club qatari d’Al Duhail a des joueurs capables d’intégrer facilement son équipe type, à l’image de la nouvelle vedette de West Ham United Saïd Benrahma, ainsi qu’Andy Delors, L’attaquant de Montpellier, et le nouveau joueur Ahmed Touba, défenseur du club néerlandais Walvik.

Cependant, le problème, qui peut paraître un casse-tête pour Belmadi, a trait à l’absence d’une véritable alternative à l’arrière gauche Rami Bensebaini, car l’entraîneur n’était pas convaincu par tous ceux qu’il a essayé dans ce poste, à l’image de Mohamed Fares et Ayoub Abdellaoui , en plus de Nawfal Khasef, sociétaire du club portugais de Tondela.




Le parcours de l’équipe nationale algérienne dans les éliminatoires de la Coupe du monde devrait également porter des chiffres importants pour cette génération qui brille depuis 3 ans sous la houlette de Belmadi, qui a su faire un excellent travail sur le plan mental et psychologique, en plus de celui tactique, pour tirer le maximum de joueurs qui ont montré des capacités avec lesquelles il a réussi à redonner aux Verts leur lustre d’antan.

Une aubaine pour se rapprocher d’un record mondial

Pourtant, il hérité d’une équipe brisée dans tous les aspects technique et psychologique, après le défilé de nombreux entraîneurs qui n’ont pas réussi à améliorer le niveau de la sélection, dont le dernier en date la légende du football algérien, Rabah Madjer, qui malgré son nom de joueur brillant, mais il n’a pas pu être l’entraîneur à mener la sélection vers les succès des trois périodes au cours desquelles il a tenu les rênes de la formation des «Verts», dont la dernière était de 2017 à 2018.




Pendant ce passage, l’équipe nationale a connu une longue traversée du désert, ce qui a porté préjudice à sa popularité auprès des fans qui ont exigé à l’époque son départ avant d’entrer dans les challenges importants, à savoir, les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de 2019.

Parmi les statistiques que l’Algérie aura l’occasion d’améliorer figure le nombre record de matches consécutifs sans défaite. En juin dernier, les «Verts» ont atteint leur 27e match sans perdre battant par là même le précédent record africain enregistré au nom de la Côte d’Ivoire (26 matchs), et se rapprochant notamment du record du monde avec 35 matchs, actuellement enregistré au nom du Brésil et Espagne.

L’équipe algérienne est bien partie, selon les pronostiqueurs, pour atteindre le 33e match sans défaite dès le mois de novembre, soit à la fin de la phase de groupes pour les éliminatoires de la Coupe du monde, car elle est favorite pour vaincre les trois équipes de son premier groupe.




La belle série pourrait se poursuivre à l’occasion du championnat arabe des nations que le Qatar organisera à la fin de l’année en cours, une opportunité de continuer à rivaliser avec l’équipe nationale italienne pour atteindre le record du monde en matière de nombre de matches consécutifs sans perdre.

Une hypothèse à ne pas écarter, même si notre sélection évoluera au cours de ce championnat arabe avec une formation composée de joueurs locaux, emmenée par le sélectionneur Madjid Bougherra, qui a également décidé de s’appuyer sur certains joueurs de l’équipe première évoluant dans les championnats arabes.

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