OGC Nice : Atal, une histoire de blessures qui n’en finit pas

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Ce n’est un secret pour personne. Youcef Atal est un joueur fragile. C’est un pléonasme de le dire. L’Algérien enchaîne les blessures. Des pépins qui constituent un sacré frein à une carrière qui pourrait être plus prestigieuse qu’elle ne l’est aujourd’hui.

L’enfant de la Kabylie a signé à l’OGC Nice en 2018 en provenance de Courtrai. Il avait alors 22 ans. Ses débuts font voir un joueur qui sort de l’ordinaire. Rapide, technique, fougueux, il vole dans son couloir droit. La Ligue 1 s’émerveille de son talent. Entre une solidité défensive et un apport offensif de tous les instants. Il dispute trente matches. Ne manquant que six matches pour blessure.

Les attentes commencent donc à poindre. Les observateurs attendent la confirmation pour la saison 2019/2020, et l’envol de l’ancien du Paradou AC. Mais une opération au genou va venir contrecarrer tous les plans. Youcef Atal manque 182 jours de compétition.




Une fracture de la clavicule d’abord en pleine CAN 2019. Ce qui le prive même de la finale contre le Sénégal avec 30 jours d’absence. Il subira ensuite une opération du genou en décembre. Celle-ci l’éloigne des terrains pour 152 jours. Il ne disputera que 14 matches cette saison-là. Au total, depuis sa signature à Nice, Atal a manqué 423 jours de compétition. Manquant pour le coup 49 matches.

Contusion, Blessure à l’ischio, Fracture de la clavicule, Opération du genou, Blessure à la jambe, Coronavirus, Claquage à la cuisse (trois fois), Problèmes aux adducteurs (deux fois), Entorse.

Telle est la longue liste des blessures de l’Algérien en trois ans. Quand il a commencé à Nice, les plus grands clubs européens étaient sur les rangs pour l’enrôler. Youcef Atal n’a toutefois pas bougé depuis lors. Même s’il est toujours convaincant quand il joue, ses nombreuses absences constituent une contrainte pour les grandes équipes.




L’Inter ou le PSG l’ont longtemps surveillé. Mais ils ont vite jeté l’éponge. Face à un calendrier de plus en plus chargé, les grosses écuries privilégient les joueurs fiables physiquement. Et malheureusement pour lui, Atal ne présente pas cette garantie. Il devra donc devenir plus solide physiquement.

Car s’il n’y avait que le talent, Youcef Atal en a plein. En fait, le joueur n’est pas le seul à en payer les frais, puisque la sélection nationale se retrouve souvent dans l’obligation de se passer de ses services dans les moments les plus difficiles. Ce sera encore le cas mardi à l’occasion de la réception du Burkina Faso, dans un match qui aura les allures d’une finale.

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