Comme on pouvait s’y attendre, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, est sorti vainqueur de l’examen de l’assemblée générale extraordinaire organisée ce samedi et au cours de laquelle pratiquement tous les présents, au nombre de 97 sur 120 membres de l’AG, ont approuvé le projet de la construction de quatre centres de formation régionaux.
Ce projet vient ainsi annuler purement et simplement le projet de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, portant sur la réalisation d’un hôtel haut standing pour garantir, selon ses dires, une source de financement pérenne au profit de la première structure footballistique nationale, un projet approuvé par les mêmes membres de l’AG en 2016.
Evidemment, Zetchi était tout heureux de voir son projet par lequel il compte laisser ses empreintes dans le football algérien, recevoir le feu vert de l’AG pour passer à l’acte, et pour lequel un budget de 600 milliards de centimes est mobilisé des caisses de la FAF.
L’ancien président du PAC connu pour avoir lancé le premier centre de formation en Algérie, à savoir celui du Paradou, en 2007, a dénombré les bienfaits des quatre centres régionaux, indiquant que les clubs, les équipes nationales des jeunes, ainsi que la sélection première seront les premiers bénéficiaires de ces projets. Il compte ainsi en faire un véritable réservoir pour toutes ces équipes, dans l’optique de donner un nouvel élan au football algérien.
Zetchi est allé aussi jusqu’à qualifier les opposants à son projet, d’ennemis de l’Algérie, «Il n’y a pas un citoyen qui aime son pays qui se permet de se positionner contre un tel projet qui vise à servir le football algérien et le pays en général», a répliqué Zetchi à ses opposants, dont son prédécesseur, Mohamed Raouraoua, qui a brillé par son absence dans ce rendez-vous.
Sur un autre registre, Zetchi a annoncé que sa structure est en passe de signer un contrat avec un nouvel équipementier qui devrait ainsi succéder à Adidas, profitant aussi de l’occasion pour dénoncer les actes de violences qui ont resurgi dernièrement dans les stades algériens.
Par ailleurs, et revenant sur l’affaire de l’ancien sélectionneur national, l’Espagnol, Lucas Alacaraz, qui a saisi la FIFA pour qu’il soit rétabli dans ses droits, le patron du sport roi dans le pays a assuré que son instance a chargé un avocat pour suivre ce dossier qui n’a toujours pas connu son épilogue.