Depuis qu’il a été démis de ses fonctions à la tête de la barre technique de la sélection nationale en 2018, l’ancienne star du football algérien Rabah Madjer n’est plus revenu sur les terrains, mais il semble que l’homme est loin de mettre un terme à sa carrière d’entraineur.
C’est lui-même qui le déclare, annonçant qu’il était prêt à étudier toutes les éventuelles offres qu’il pourrait recevoir des formations arabes ou africaines.
‘’Contrairement à ce que certains font croire, ma carrière d’entraineur n’est pas encore terminée. Je suis d’ailleurs prêt à étudier toute offre émanant d’une formation arabe ou africaine. Mon souhait majeur est de bénéficier d’une chance pour diriger une sélection lors d’une coupe d’Afrique des nations pour prouver que je suis capable de relever le défi et faire face à n’importe quel challenge’’, a insisté le ballon d’or africain en 1987.
Il faut dire que Madjer n’a toujours pas digéré son éviction des commandes techniques des Verts, estimant n’avoir pas eu le temps nécessaire pour mettre à exécution toutes ses idées et ses plans.
‘’Mon éviction de la tête de la barre technique de la sélection algérienne en 2018 reste un point noir dans ma carrière footballistique, bien que je préfère toujours ne garder que les aspects positifs’’, a-t-il ajouté.
Et d’enchaîner : ‘’J’étais vraiment abattu après mon éviction car j’ai senti que mon limogeage s’est fait dans des conditions anormales, plus précisément après une défaite dans un simple amical contre une très grande équipe du Portugal. J’avais vraiment des idées et des projets sportifs pour la sélection nationale, sauf qu’on ne m’a pas donné l’occasion de les mettre en exécution à cause de mon éviction surprise après seulement huit mois de travail’’.
Le champion d’Europe avec le FC Porto en 1987 s’est dit, en outre, satisfait du travail qu’il a réalisé, tenant comme preuve le trophée de la coupe d’Afrique des nations que les Fennecs ont remporté quelques mois après sa mise à l’écart.