Le RC Relizane fait partie du lot des clubs de la Ligue 1 interdits de recrutement en raison de leurs dettes envers anciens joueurs et entraîneurs, estimées à près de 200 millions de dinars, a-t-on appris dimanche de cette formation de l’ouest du pays.
Le « Rapid », revenu de loin en championnat parvenant à le terminer au milieu du tableau, était déjà interdit de recrutement au cours du second « mercato » de l’exercice qui vient de s’achever.
A l’époque, ses dettes étaient estimées à un peu plus de 120 millions de dinars, a souligné la même source. L’ardoise a été davantage salie à l’issue de la saison 2020-2021, en raison du non paiement de plusieurs salaires des joueurs actuels qui ont décidé dans leur majorité écrasante de saisir la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL).
Les nouvelles dettes auxquelles la direction du RCR est confrontée sont estimées à 80 millions de dinars, indique-t-on, n’écartant pas l’éventualité de voir les joueurs plaignants quitter le navire une fois la CNRL avoir tranché en leur faveur.
Outre ce délicat problème, le RCR, qui a retrouvé l’été passé la Ligue 1 après quatre années passées au deuxième palier, voit sa situation administrative se compliquer également après l’annonce du président du club, Mohamed Hamri, de sa démission.
Une annonce qu’il a faite au lendemain de la clôture du championnat, dont la dernière journée s’est jouée mardi passé, rappelle-t-on.