L’attaquant de l’équipe nationale A’, Sofiane Bayazid a estimé vendredi à Alger qu’il était important d’être « présents mentalement » pour « entamer en force », la finale du Championnat d’Afrique des nations CHAN-2022 (reporté à 2023), samedi face au Sénégal au stade Nelson-Mandela de Baraki (20h30).
« A l’approche de ce rendez-vous décisif, la pression existe bel et bien, mais on doit la gérer pour la rendre positive, et bien aborder cette finale. Le plus important est d’être présents mentalement pour entamer le match en force », a indiqué le sociétaire de l’USM Khenchela, dans une conférence de presse d’avant-match, tenue au stade de Baraki.
La sélection algérienne s’est qualifiée pour la finale, en battant aisément le Niger (5-0) mardi au Miloud-Hadefi d’Oran, alors que le Sénégal a éliminé Madagascar (1-0) au stade Nelson-Mandela. » Je m’attend à une grosse confrontation contre le Sénégal. Nous nous sommes bien préparés, notamment sur le plan mental. Nous devons être plus concentrés dans l’objectif de remporter le titre », a ajouté Bayazid.
Et d’enchaîner : « Nous avons déjà affronté le Sénégal en amical à Annaba (2-2), c’est une équipe académique, qui joue bien au ballon. Nous sommes en train d’appliquer les consignes du coach sur le terrain, j’espère qu’on sera meilleurs qu’eux demain, pour aller chercher ce trophée ».
Interrogé sur l’ambiance qui règne entre les joueurs à la veille de cette finale, Bayazid, auteur d’un but depuis le début de la compétition, a évoqué » une atmosphère familiale ».
« Cela fait déjà un mois que nous sommes ensemble, l’ambiance est magnifique et familiale, nous sommes comme des frères, c’est ce qui s’est répercuté positivement sur le terrain », s’est-il réjouis.
Concernant le secteur offensif, qui s’est réveillé face au Niger après avoir fait l’objet de critiques, l’enfant de Touggourt estime que le plus important était de gagner, sans se fixer sur le rendement de tel ou tel joueur.
« Les matchs se suivent mais ne ressemblent pas, chaque rencontre a ses propres statistiques. Face au Niger, nous avons entamé le match avec force et détermination, ce qui explique le score fleuve. Le plus important est de gagner sans se soucier de qui va marquer », a-t-il conclu.