En pleine coupe arabe, en décembre dernier, l’international algérien, Youcef Belaili, avait surpris plus d’un en résiliant son contrat avec le club qatari, Qatar SC.
A l’époque, il était sorti à la presse pour justifier sa démarche intervenant avant quelques semaines seulement de la CAN.
Dans ses déclarations, l’enfant d’Oran a notamment promis de rejoindre un club européen. Mais au fil des jours, le doute commençait à gagner les fans algériens, surtout que le joueur de 29 ans a débuté le rendez-vous africain dans le statut de joueur ‘’chômeur’’.
Passant à côté de la plaque au cours de cette messe footballistique continentale, l’ancien joueur de l’ES Tunis a vu sa cote prendre un sérieux coup. Raison pour laquelle on a commencé à évoquer un éventuel retour de Belaili dans un championnat du Golfe, lui qui avait eu également une expérience du côté d’Al Ahly de Djeddah.
Mais cette fois-ci, la détermination de l’ailier de charme algérien était très grande pour réaliser son rêve, celui de rejouer dans le Vieux continent après une première aventure éphémère et amère en même temps avec Angers SC, club pensionnaire de la Ligue 1 française.
Il a fallu néanmoins attendre le dernier jour du mercato hivernal en Europe pour voir Belaili atterrir au sein d’un autre club français, en l’occurrence, Brest. En signant un contrat de cinq mois seulement, l’international algérien a sûrement des idées en tête, car son ambition serait plus grande que de se contenter de porter le maillot d’un club aussi modeste qui lutte pour son maintien parmi l’élite française.
Et bien que parler de ce sujet soit très tôt, mais certains observateurs devançant un peu les événements, en estimant que si Belaili réussit avec Brest dans les mois restants de cette saison, et parvient à rendre des copies de premiers, il n’est pas à écarter de le voir débarquer au sein d’un gros bras de l’élite française la saison prochaine.
Déjà, on constate que tout le monde en France est fasciné par la popularité du joueur, et ce que son transfert a provoqué a fait grandir l’admiration pour le joueur, car il s’agit d’un véritable investissement à leurs yeux.
Malgré cela, certains préfèrent prendre les choses avec des pincettes, non pas en raison des qualités intrinsèques du joueur, qui font, du reste, l’unanimité, mais c’est à cause notamment de son humeur.
Il est clair que les ambitions du joueur sont bien plus grandes qu’une équipe comme Brest, et ce dernier ne pourra faire face, sur le plan financier, à d’éventuels désirs de certains clubs mieux nantis dans ce registre pour engager l’attaquant algérien.
Une éventuelle qualification aussi de la sélection algérienne pour la Coupe du monde, et la fièvre de ce rendez-vous planétaire qui va sûrement s’emparer de la communauté algérienne en France, pourrait bien inciter une équipe comme l’Olympique de Marseille à songer à s’attacher les services de Belaili, car elle gagnera beaucoup en contrepartie sur le plan financier, grâce à l’apport d’une galerie algérienne exceptionnelle.
Désormais, Belaili a quelques mois entre ses pieds pour donner une autre dimension à sa carrière. Sera-t-il à la hauteur ?
