La malédiction des blessures continue de poursuivre les joueurs de l’équipe nationale algérienne évoluant au poste d’arrière droit, dans un scénario qui se répète depuis des années.
Depuis au moins cinq ans, l’Algérie peine à trouver un arrière droit capable d’évoluer de manière régulière, en raison des absences récurrentes de Youcef Atal, et des problèmes physiques touchant également ses concurrents directs à ce poste.
Ces derniers jours, bien que Youcef Atal ne se soit pas blessé — lui qui n’a pas encore disputé le moindre match avec son club qatari Al Sadd —, la situation de ses concurrents Mohamed Farsi et Mitchell Weiser n’est guère meilleure.
Le club allemand Werder Brême a annoncé il y a quelques jours que Weiser souffre d’une rupture du ligament croisé, ce qui l’éloigne des terrains pour neuf mois. Cela signifie qu’il manquera pratiquement toute la saison prochaine.
Même si cette blessure n’a pas un grand impact direct sur les plans de Vladimir Petkovic (car Weiser n’a jamais vraiment été intégré dans ses choix malgré son potentiel), la situation est différente pour Mohamed Farsi.
Le latéral droit du club américain Columbus Crew est absent de la compétition depuis quatre matchs consécutifs, en raison d’une blessure musculaire persistante qui le poursuit depuis de longs mois. Ce pépin physique l’a déjà privé à plusieurs reprises de rejoindre les rangs de l’équipe nationale.
Le staff technique de l’équipe d’Algérie espère que Youcef Atal restera en bonne santé jusqu’en septembre prochain, date de la reprise des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026.
Si Atal venait à se blesser de nouveau, Petkovic pourrait être contraint de repositionner le défenseur central chevronné Aïssa Mandi au poste d’arrière droit, malgré les difficultés qu’il éprouve à répondre aux exigences défensives et offensives de ce rôle.