Il est l’un des trois joueurs toujours en vie de la célèbre équipe du FLN. On parle de Mohamed Maouche dont le destin a voulu qu’il soit opéré du fémur le jour même de la célébration du 65ème anniversaire de la création de cette équipe.
La FAF a indiqué, dans un communiqué diffusé sur son site officiel, que Maouche, membre du bureau fédéral et président de la Fondation de la glorieuse équipe du FLN, a été victime d’une fracture au fémur suite à une malencontreuse chute en marge de la cérémonie de la commémoration du 65ème anniversaire de l’avènement de cette équipe qui s’est déroulée, en fin de semaine, au niveau du ministère des Moudjahidine et Ayants droit.
La FAF a profité de l’occasion pour souhaiter prompt rétablissement à l’ancien sélectionneur national, qui était invité, en compagnie de ses deux autres anciens compagnons, Rachid Mekhloufi et Dahmane Defnoun, par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit pour les honorer.
Dans un certain 13 avril 1958, Maouche et plusieurs autres anciens joueurs algériens qui activaient en France, ont abandonné leurs prestigieux clubs, et des carrières professionnelles prometteuses en Europe pour répondre à l’appel de la patrie : ce sont ces 32 joueurs de football algériens qui ont donné naissance, sous la direction d’un chef d’orchestre nommé Mohamed Boumezrag, à la glorieuse équipe de football du FLN, dont les ordres de combat s’appliquaient sur un terrain pour porter haut la voix de l’Algérie combattante.
Parmi ces joueurs, plusieurs étaient en passe de participer, avec l’équipe de France, à la Coupe du monde 1958 en Suède. Ces joueurs algériens ont choisi de répondre à l’appel de la patrie et de rejoindre le FLN.
Et tout va se passer le dimanche 13 avril 1958, alors que la guerre de libération entre dans sa quatrième année : ce jour-là se déroule la 30e journée de Division 1 de football en France et plusieurs joueurs algériens évoluant sur les pelouses des neuf rencontres du jour.
Moins de 24 heures plus tard, neuf d’entre eux ont quitté le territoire français pour Tunis, où siège le GPRA afin de rejoindre l’équipe du FLN et la lutte pour l’indépendance algérienne.