Voilà une énième gifle pour le football algérien sur la scène africaine. Candidat à l’élection au Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF), qui a eu lieu jeudi à Abidjan (Côte d’Ivoire), le président de la Fédération algérienne de Football (FAF), Djahid Zefizef est finalement sorti défait et n’aura pas son siège.
Le patron de la FAF a perdu devant le président de la fédération libyenne Abdelhakim Al-Shelmani. Ce dernier qui va briguer un deuxième mandat à obtenu 38 voix, tandis que Zefizef en a récolté 15 contre un bulletin nul.
Zefizef n’a donc pas fait mieux que l’ex-membre du bureau fédéral, Amar Bahloul, lors des élections de 2019. À l’époque, l’actuel président de la ligue régionale d’Annaba a même réalisé un meilleur score, puisqu’il avait perdu sur le fil, parvenant à récolter une meilleure moisson.
Du coup, l’Algérie n’aura pas de représentant au sein de l’instance africaine, ce qui explique le véritable malaise qui règne dans le football algérien qui a du mal à sortir de l’auberge.
Djahid Zefizef, perd, ainsi, sa bataille face au Libyen, Al Shelmani. Les élections du Comité exécutif de la Confédération africaine de football n’ont apporté aucune nouveauté au niveau du Comex pour l’Algérie, qui espérait y revenir. Pour rappel, l’ancien patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, était le dernier algérien à y siéger.
Quatre mois après avoir déposé sa candidature, Djahid Zefizef sort, en effet, par la petite porte. Les membres de l’AGO de l’instance footballistique africaine ont préféré le Libyen Al Shelmani, avec 38 voix contre 15.
Avec cette non-élection, ce n’est pas seulement la FAF qui perd, mais toute l’Algérie. Ainsi, beaucoup de choses sont à revoir.
Et en attendant un retour au-devant de la scène de la diplomatie sportive algérienne, il est encore à craindre pour les sélections nationales et les différents clubs engagés dans les compétitions africaines. Le jeu de coulisses a souvent porté préjudice aux représentants du football national dans le continent.
Le sport roi algérien continuera à payer les frais de l’absence d’aucun membre dans les plus importants organismes footballistiques africain pour quatre autres années. On n’a d’ailleurs qu’à croiser les doigts.