L’attaquant international algérien d’Hoffenheim, Ishak Belfodil, a indiqué vendredi qu’il ne faisait plus confiance en ses dirigeants, suite aux pressions qu’il avait subi en début de saison pour ne pas se faire opérer, dans un entretien publié accord au quotidien allemand Bild.
« Il n’y a plus de confiance et plus aucune base pour une coopération réussie. J’ai de la chance que ce ne soit pas encore pire. Ma carrière a été mise en danger de manière imprudente Les responsables ont exercé une pression jusqu’à la veille de l’opération pour que je ne passe pas sur le billard », a-t-il affirmé.
Le staff médical de l’actuel 9e du Bundesliga n’a pas reconnu une rupture du ligament croisé de Belfodil contracté en mai dernier. Il a reçu des soins avant de disputer cinq rencontres en étant blessé.
« J’ai remarqué assez rapidement que les changements brusques de direction étaient difficiles. Je ne pouvais pas tirer avec la gauche. Après mon opération, j’ai passé trois jours à Hoffenheim pour un traitement. Comme ni l’entraîneur ni personne de la direction du club n’a jugé nécessaire de me saluer ou de demander de mes nouvelles, je ne voulais pas les déranger et je suis allé à Paris pour voir mes médecins ».
Appelé à réagir aux accusations du joueur algérien, le directeur sportif, Alexander Rosen, a estimé que le processus s’est déroulé « aux normes médicales les plus strictes ».
« Toutes les étapes du traitement médical ont été appliquées conformément aux normes médicales les plus strictes, comme c’était le cas pour chaque blessure de l’un de nos joueurs. Cela a été étroitement coordonné avec Ishak. Nous avons tous intérêt à ce que le joueur guérisse d’une façon rapide et complète ».
Belfodil, 28 ans le 12 janvier prochain, avait rejoint Hoffenheim en 2018 pour un contrat de quatre ans en provenance de l’autre club allemand du Werder de Brême. Pour sa première saison, l’ancien joueur de l’Olympique Lyon (France) avait cassé la baraque en inscrivant 17 buts, toutes compétitions confondues.