S’il y a un chantier que l’entraîneur national, Djamel Belmadi, devra ouvrir en urgence, et ce, en prévision des prochaines échéances, c’est bien celui du secteur offensif.
Les dernières sorties des Verts, notamment du mois de novembre en cours contre le Mali et la Suède, ont bien montré la baisse de régime de l’attaque algérienne, une baisse relevée du reste depuis la CAN-2022 au Cameroun, lorsque la bande à Belmadi n’a réussi à inscrire qu’un seul petit but en trois matchs, ce qui lui avait valu une élimination sans gloire dès le premier tour de cette épreuve continentale qui avait annoncé le début d’une chute libre des Algériens.
Pour certains, la nécessité d’injecter de sang nouveau au niveau de l’attaque demeure la priorité dans le processus de la reconstruction que le patron technique de l’Équipe nationale s’apprête à lancer.
Cela devient de plus en plus inévitable lorsque l’on sait que l’attaque de l’équipe nationale prend de l’âge avec des joueurs trentenaires, à l’image de Slimani (34 ans), Bounedjah (31 ans), Delort (31 ans) ou encore Belaïli (30 ans)et Mahrez (31 ans).
Du coup, Djamel Belmadi pourrait regarder dans une autre direction, puisqu’une nouvelle génération d’attaquants pointe du nez. Ainsi, Nadhir Benbouali (22 ans – Charleroi), Bilal Messaoudi (24 ans – Courtrai), Abdelrahman Saïdi (24 ans – Hammarby) et Farès Chaïbi (19 ans – Toulouse FC) constituent l’avenir de l’équipe nationale.
À ces éléments, on pourrait rajouter Mohamed Amoura (22 ans), Billel Brahimi (22 ans), et Adam Ounas (26 ans) qui pourraient être le sang neuf de la sélection, sans oublier Amine Gouiri (22 ans) qui, s’il venait à opter pour le Verts, sera d’un énorme apport au regard de ses qualités intrinsèques. Il faut dire que Belmadi a un énorme potentiel pour repartir sur de bonnes bases.